Les pavillons de 100-120 m² avec jardin, et ceux qui se vendent entre 500 000 et 700 000 € font l’objet d’une demande importante à Gémenos. Et ce phénomène n’est pas forcément dû à la crise sanitaire, « car le cadre de vie et l’emplacement, proche de Marseille, ont toujours suscité l’attention des acquéreurs », explique Marion Giangreco.

Après une année 2021 dynamique, le manque de logements à vendre décourage les potentiels vendeurs qui eux-mêmes ne trouvent pas leur futur logement, faute d’offres en nombre suffisant : ils ne mettent pas leur bien sur le marché et l’attentisme s’accentue. Si les banques ont fixé des conditions de prêt durcies, Marion Giangreco met l’accent sur le fait que « la clientèle qualitative de Gémenos présente des conditions financières confortables, avec souvent des paiements comptants ou de bons apports ». La rareté des produits a engendré une augmentation des prix. De plus, 2022 est une année électorale, or à chaque scrutin présidentiel, un certain attentisme gagne les vendeurs et les acquéreurs.

Faute de trouver un bien rapidement à Gémenos, les acquéreurs sont parfois tentés de partir dans des communes aux alentours, telles que Cuges-les-Pins, Roquevaire, Aubagne mais aussi Auriol, Saint-Zacharie et Nans-les-Pins, « qui sont desservies par l’autoroute, mais où les prix sont moins élevés et où l’offre est un peu plus importante ». Mais Marion Giangreco explique que l’on commence également à observer un volume de biens disponibles à la baisse dans ces communes.