« À Metz, la durée de commercialisation des biens s’est considérablement réduite »

La rédaction
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Guillaume Laveine, directeur général de Jacques Laveine Immobilier, observe que le marché immobilier messin connaît de nombreuses mutations. La crise sanitaire a déséquilibré l’offre, la demande ainsi que les prix, mais de nouvelles tendances de vie bouleversent également le secteur de la capitale de la mirabelle.

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La métropole messine constitue le compromis idéal pour les actifs du Luxembourg. © Martyn Jandula – Shutterstock

Le marché immobilier à Metz est-il dynamique ?

Oui, absolument. Nous observons un certain dynamisme du marché local ces temps-ci. La preuve, nous avons été amenés à réaliser un nombre important de transactions et de locations. Mais nous connaissons néanmoins le phénomène de pénurie au niveau de la disponibilité des produits, comme c'est le cas dans à peu près toute la France. L’écart continue de se creuser entre cette baisse des stocks et une demande qui reste soutenue.

2 571 €/m²

C’est le prix moyen d’un appartement dans l’ancien à Metz.

Ce phénomène influence-t-il le marché ?

Effectivement, nous avons beaucoup moins de marge de négociation et la prise de décision doit être rapide du côté des acheteurs, ce qui réduit considérablement la durée de commercialisation, bien sûr. Nous notons également une certaine forme de concurrence entre les acheteurs, ce qui pousse les vendeurs à tirer les prix vers le haut. Cette tendance s’observe depuis la fin du premier confinement, c’est-à-dire depuis plus d'un an et demi maintenant.

« Une transaction sur deux est réalisée par un actif originaire du Luxembourg »

La situation devrait-elle se stabiliser lors des prochains mois ?

Oui, elle le devrait, même si je pense qu’il n’y a pas de grands bouleversements à prévoir pour l’année 2022. Nous allons retrouver un marché plus stable et reconstituer notre stock. Dès lors, cela va stopper la montée des prix, qui vont se tasser. Le temps n’est plus à l’emballement avec les annonces de la fin des restrictions. Cela donne des perspectives aux gens, que ce soit pour l’investissement immobilier ou autre.

2 401 €/m²

C’est le prix moyen d’un bien immobilier à Metz.

La crise sanitaire a-t-elle modifié les attentes des acheteurs ?

Nous avons effectivement pu constater que les attentes et les besoins des clients ont un peu évolué. Aujourd’hui, l’accent est mis sur la sécurité et le bien-être. Ils veulent tout simplement se sentir bien chez eux. Et cela passe par la présence d’un espace extérieur, jardin ou terrasse, et de pièces supplémentaires afin de pouvoir télétravailler. Les acheteurs sont également prêts à aller plus loin à la campagne pour gagner en confort de vie.

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Guillaume Laveine
Directeur général
Jacques Laveine Immobilier
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