Catherine Bénédic – Il est hyper dynamique. Il suit la même courbe que les transactions dans l’ancien. Les prix sont tirés vers le haut dans les secteurs éligibles au dispositif Pinel, mais restent cohérents malgré une légère augmentation en périphérie. Le délai de réflexion est de plus en plus court, car les acquéreurs ont une idée précise de ce qu’ils souhaitent acheter.

Depuis le début de la crise sanitaire, le profil des acquéreurs en VEFA a beaucoup évolué. En plus de la présence d’un espace extérieur, jardin ou terrasse (une condition sine qua non dans le neuf), ils souhaitent dorénavant un espace supplémentaire pour télétravailler en toute tranquillité. Mais c’est surtout dans la localisation que la demande a évolué. Nous constatons un fort engouement pour des secteurs plus champêtres : la campagne n’est plus un choix par défaut dicté par des raisons économiques, mais répond désormais à une véritable volonté de se mettre au vert.

Comme avant la crise sanitaire, les acquéreurs s’intéressent toujours aux grandes villes telles que Metz et Thionville proche gare, et l’axe Metz-Luxembourg demeure sous tension. Les villes de périphérie à l’instar de Montigny-lès-Metz, Longeville-les-Metz, Ars-Laquenexy ou Cuvry suscitent également un réel attrait.

Les délais de vente ont tendance à se raccourcir. En ce moment, les acquéreurs se décident en seulement une à deux semaines.

C’est le moment d’acheter. Les taux de crédit immobilier sont encore très bas et les prix de vente restent stables. Il ne faut pas hésiter à vendre son logement ancien pour acheter un bien neuf. D’autant plus que l’offre évolue dans le neuf avec de nouveaux concepts de logements modulables dans le temps, toujours plus respectueux de l’environnement.