« Les villes autour de Monaco jouissent de la vitalité de la Principauté »
Menton, Roquebrune-Cap-Martin, Beausoleil… Des villes proposant de belles opportunités pour les familles dans les Alpes-Maritimes. Nicolas Powilewicz, gérant de Laforêt Immobilier Menton, nous témoigne du dynamisme de ces communes limitrophes de Monaco.
Quels sont les atouts de votre secteur ?
On ne pourrait rêver mieux que la qualité de vie qu’offre la Côte d’Azur au quotidien. Le climat, la sécurité et le dynamisme économique du territoire – principalement lié à sa proximité avec Monaco – sont les facteurs constitutifs de l’attractivité de notre environnement. Nous recevons beaucoup de familles qui ont des projets ici, une aubaine pour ce type de clientèle, car le secteur bénéficie d’infrastructures importantes pour les accueillir. Dans les années 70, ce secteur était considéré comme celui des retraités, mais aujourd’hui cela a bien évolué : ici les villes sont dynamiques et se vivent à l’année.
5 069 €/m²
C’est le prix moyen de l’immobilier dans la ville de Menton.
Comment se porte le marché immobilier actuellement ?
Notre secteur d’intervention couvre toute la zone limitrophe de Monaco. Son marché immobilier est très dynamique, nous comptons beaucoup d’acheteurs et beaucoup de vendeurs. Nous avons la chance de voir que l’offre rencontre la demande, c’est un luxe en ce moment. C’est lié principalement au fait que l’on est une équipe importante (25 collaborateurs) : nous pouvons bien couvrir toutes nos zones d’intervention. De ce fait, nous ne sommes pas trop inquiétés par rapport à la rentrée de biens dans notre portefeuille ni par rapport au volume de vente. En moyenne chaque année, nous réalisons 200 ventes et rédigeons 180 compromis.
« Le secteur ne perdra jamais son attractivité »
Quelles sont les perspectives d’évolution du marché immobilier autour de Monaco ?
Elles sont très positives. En plus, nous avons une chance immense : nous ne serons jamais « bétonnés » sur la Riviera française. La majorité du parc est construite, nous n’avons pas des terrains de tous les côtés où construire des barres d’immeubles.
10 %
C’est la proportion de maisons à Menton.
Quelle est la principale problématique que vous rencontrez actuellement ?
C’est de faire face à une concurrence mal formée, qui va estimer des biens à des prix trop élevés pour faire plaisir au vendeur. Nous nous retrouvons donc à devoir motiver nos estimations auprès des vendeurs, étonnés de l’écart entre le prix qu’on leur donne et celui affiché sur l’annonce qu’ils ont vu pour un bien semblable, qui est bien supérieur à la valeur réelle du bien. La surévaluation d’un bien va avoir une influence très néfaste sur le projet des vendeurs, qui vont perdre jusqu’à 6 mois dans le processus de vente, en partant bien évidemment du principe qu’ils arrivent finalement à vendre ! Mais cela a également une influence négative sur le marché en général.
Les prix immobiliers ont-ils tendance à augmenter ?
Pas vraiment, les prix ont conservé une relativement bonne tenue, on ne peut pas dire qu’ils ont beaucoup augmenté ici. Nous avons évidemment des biens qui partent parfois à des prix au-dessus du prix estimé. Oui, cela existe, mais cela reste rare. Les acheteurs sont aujourd’hui bien aguerris et informés et ne se font pas avoir.