« Le marché immobilier rouennais marque le pas depuis le début de l’année »
À mi-chemin entre Paris et la côte normande, Rouen attire de nombreux acquéreurs. Justine Cueille et Julien Flandin, nouveaux responsables de l’agence GIN Immobilier depuis le 1er septembre 2022, nous éclairent sur les spécificités actuelles de ce marché immobilier particulièrement prisé.
Comment se porte le marché immobilier rouennais ?
Il reste dynamique après une année de tous les records, en termes de transactions, en 2021. Nous constatons toutefois un ralentissement de notre activité depuis janvier. Après une forte hausse des prix de vente, ces derniers se stabilisent depuis peu, voire diminuent sur certains biens. Les dernières mesures prises en matière de crédit complexifient le marché et freinent les acquéreurs potentiels dans leurs projets.
0,7 %
C’est la hausse, sur 1 an, des prix des appartements dans l’ancien à Rouen.
À Rouen, quels sont les secteurs les plus convoités ?
Les acquéreurs privilégient l’intra-muros et la première couronne, notamment Sotteville-lès-Rouen, Bois-Guillaume ou encore Mont-Saint-Aignan. Les Docks et Luciline sont des quartiers de plus en plus recherchés. Depuis la crise sanitaire, les acquéreurs n’hésitent pas non plus à se tourner vers des villes plus rurales bien desservies comme Grand-Bourgtheroulde ou Saint-Martin-de-Boscherville.
« Malgré un ralentissement du marché, la demande immobilière reste forte à Rouen »
Justine Cueille et Julien Flandin, responsables d’agence à GIN Immobilier
Quel budget prévoir pour acheter sur Rouen ?
Concernant les petites surfaces, il faut prévoir en moyenne 80 000 € pour un studio et 125 000 € pour un F2. Les appartements F3 se vendent, quant à eux, autour de 175 000 € et les F4 à partir de 210 000 €. Enfin, pour l’achat d’une maison ancienne de 100 m2 avec 3 chambres, le prix moyen oscille entre 280 000 et 350 000 €.
2 937 €/m²
En moyenne, c’est le prix d’un appartement à Rouen.
Comment le marché immobilier rouennais va-t-il évoluer ?
Nous sommes optimistes même si le marché marque le pas depuis le début de l’année. D’un côté, les acquéreurs ont du mal à emprunter avec la hausse des taux d’intérêt. D’un autre, les propriétaires-vendeurs ont tendance à retarder leur projet de vente car ils craignent de ne pas pouvoir racheter facilement. Cette situation devrait perdurer quelques mois.