Il est actif car la demande est forte, mais on manque de biens en vente. De plus, nous rencontrons trois problèmes sur ce marché : certains vendeurs surestiment les biens, certains acquéreurs se montrent très exigeants bien qu'ils disposent de budgets insuffisants, et des agences acceptent la surestimation dans le but de rentrer des mandats.

Ils ont entendu que les prix ont fortement augmenté, ce qui est vrai, mais l’ennui c’est que l’on relève plusieurs marchés dans ce secteur, et tous les biens n’ont pas vu leurs prix augmenter à la même vitesse. Certains vendeurs qui ont relevé une hausse globale de +10 % s’imaginent alors que cette hausse s’applique à leur propre bien, ce qui n’est pas toujours le cas.

Oui, dans la mesure où ils trouvent toujours un agent immobilier pour accepter de mettre en vente à ces prix exorbitants. Mais derrière, le bien reste en vente très longtemps car les acquéreurs, en particulier, les Français, connaissent bien le marché et n’achètent pas à n’importe quel prix. Certains acquéreurs très fortunés peuvent se le permettre, mais ils ne représentent pas la majorité.

Certains acquéreurs n’ont pas conscience que, malgré un budget important, aux alentours d’un million d’euros, ils ne peuvent pas trouver un bien dans leurs critères. Nous avons des acquéreurs qui recherchent une grande maison récente en bon état avec vue mer et en centre-ville pour un million d’euros, or c’est impossible aujourd’hui.

Chaque acquéreur a ses préférences, mais ce qui revient le plus souvent, c’est le Sémaphore, la Croisette, la Nartelle. Parfois, ils doivent chercher dans un autre quartier pour adapter leur budget.