« Après de fortes hausses, les prix de l’immobilier niçois marquent le pas »
L'immobilier niçois bénéficie d’une forte attractivité auprès des acquéreurs. Aurélien Gandoin, négociateur chez SAG Immobilier, le constate chaque jour et nous livre ses impressions sur le marché de sa ville.
Comment se porte le marché immobilier à Nice ?
Nous sommes face à un marché très tendu avec une demande importante et une pénurie de l’offre. Les acheteurs doivent être réactifs pour se positionner car les biens partent rapidement. Les prix de vente ont considérablement augmenté ces deux dernières années, mais ils commencent à se stabiliser depuis peu.
5 070 €/m²
C’est le prix moyen de l’immobilier à Nice.
Quel est le profil des clients de votre agence ?
Nice est avant tout un marché d’investisseurs. 70 % des transactions que nous réalisons concernent un investissement locatif. Nous avons, de manière générale, affaire à une clientèle aisée, majoritairement française. Nous recevons très peu de primo-accédants depuis le durcissement des conditions d’emprunt. Il devient, en effet, très difficile d’acheter avec un apport inférieur à 10 %.
« Les biens affichés à un juste prix se vendent en un ou deux mois sur Nice »
Aurélien Gandoin, négociateur chez SAG Immobilier
Quel budget à prévoir pour acheter un logement à Nice ?
Les prix de l’immobilier niçois ont atteint des niveaux élevés, notamment pour les maisons, rares à la vente. Le prix d’entrée pour l’achat d’un studio est de 120 000 €. Les appartements F2 se vendent entre 180 000 et 220 000 € et il faut compter de 260 000 à 280 000 € pour faire l’acquisition d’un F3. Le prix moyen d’un F4 se situe autour de 350 000 €. Pour devenir propriétaire d’une maison, il faut prévoir un budget minimum de 650 000 €.
6,3 %
C’est la hausse, sur 1 an, des prix des appartements dans l’ancien à Nice.
Comment voyez-vous l’avenir du marché immobilier niçois ?
Je suis optimiste car nous avons réalisé une très bonne année 2021 et la tendance est globalement encourageante depuis janvier. Après un léger ralentissement des transactions au deuxième trimestre, notre activité repart de plus belle depuis début septembre. Nous devrions assister à un rééquilibrage du marché face à la hausse des taux d’intérêt. Il est cependant probable que les prix restent élevés jusqu’au premier semestre 2023.