« À Antibes, certains acquéreurs surenchérissent pour acquérir un bien »
Sylvie Lattes, responsable de communication de EDC Max Immo Antibes, témoigne de l’attractivité du bassin d’Antibes auprès des clientèles nationales et étrangères. Que ce soit pour de la résidence principale ou secondaire, le secteur bénéficie d’une vitalité exceptionnelle.
Quel est l’état du marché immobilier actuel ?
Aujourd’hui et depuis le premier déconfinement de mai 2020, le marché immobilier est très dynamique. Nous avons actuellement beaucoup plus de demandes que d’offres de biens à proposer à notre clientèle. L’engouement est tel que même les biens légèrement surévalués par rapport aux prix habituels du marché se sont vendus très facilement !
4 870 €/m²
C’est le budget moyen pour acquérir un appartement à Antibes.
Quelles ont été les principales conséquences de la crise sanitaire sur le marché immobilier d’Antibes ?
Le changement le plus notable est le basculement du marché, désormais plus porteur pour les vendeurs. Depuis la crise sanitaire, ils sont assurés de vendre bien plus rapidement et à des prix relativement élevés.
« Notre clientèle est composée de 50 % de clients scandinaves et de 50 % de clients français »
Pouvez-vous nous donner des exemples de prix de biens reflètent bien l’état du marché antibois ?
À Antibes, le prix moyen pour un studio est de 4 933 €/m², soit 140 000 €. Pour un T2, il faut plutôt compter 5 090 €/m², soit 235 000 € environ, et pour un T3, 5 243 €/m², soit 358 000 €. Enfin pour un T4, les prix oscillent autour des 4 932 €/m², soit 456 000 € au total. Pour les maisons, les prix augmentent, pour atteindre 5 597 €/m², soit approximativement 798 000 €. On observe que lorsque les biens sont situés au plus proche de la mer, les prix ont tendance à être plus élevés que dans les terres. Actuellement, l’écart moyen entre la mise en vente d’un bien et le prix réel de vente est très bas. Les acquéreurs sont prêts à surenchérir pour acquérir le bien dont ils rêvent, tant l’offre est faible. Ce sont des prix moyens tirés de la base de données du fichier MLS, et le MLS Côte d’Azur est l’association des agents immobiliers regroupés autour d’un fichier commun de mandats exclusifs, un label français qui prône l’engagement des professionnels de l’immobilier à collaborer pour des transactions sécurisées et surtout régulées.
Pouvez-vous nous présenter votre agence ?
Nous avons créé notre agence en 2005 à Antibes. Et nous étions déjà implantés dans le Var à Draguignan et Fréjus en 2004. Aujourd’hui, nous avons recentré nos activités à Antibes. Notre clientèle étrangère est principalement d’origine des pays scandinaves, c’est lié au fait que le gérant Nick Worm et son associé sont tous les deux Danois.