« Dans le secteur d'Antibes, la demande de logements est extrêmement forte »
Sébastien Preuchat, directeur d’Antibes Sud Immobilier, nous fait part des difficultés que les agences rencontrent pour renouveler leur portefeuille de biens à vendre dans le secteur d’Antibes, Vallauris et Golfe-Juan dans les Alpes-Maritimes.
Dans quel secteur géographique êtes-vous amenés à intervenir dans le cadre de votre activité ?
Notre agence immobilière est spécialisée depuis plus de 10 ans dans la transaction de biens immobiliers, en particulier sur le secteur Antibes, Vallauris et Golfe-Juan. Nous sommes implantés sur les hauteurs de la ville d’Antibes, à seulement quelques minutes de Golfe-Juan et Vallauris.
5 422 €/m²
C’est le prix moyen de l’immobilier à Antibes.
Quel est l’état des lieux du marché immobilier à Antibes et ses environs ?
Le marché de la transaction des maisons à Antibes et alentour est extrêmement tendu en ce moment. Nous subissons actuellement une véritable pénurie de villas à vendre comprises dans une tranche de prix allant de 300 000 à 1 000 000 €. C’est sur ce segment que se concentre la plus forte demande. Nous sommes actuellement en recherche active afin de satisfaire une importante clientèle en quête d’une villa et travaillant sur Sophia Antipolis.
« En position de force, les vendeurs sont très exigeants sur le financement des acheteurs »
Pensez-vous que cette situation de pénurie soit amenée à perdurer tout au long de l’année 2022 ?
C’est très difficile de se projeter et d’affirmer que la situation va se stabiliser ou non. Nous avons réalisé une formidable année 2021 en termes de vente. Mais progressivement, le manque de biens à vendre s’est fait ressentir. Nous vendions bien plus que ce que nous rentrions dans notre portefeuille. Et là, en toute logique, nous avons remarqué une hausse des prix importante, surtout sur les villas, qui sont les types de biens les plus convoités.
4 697 €/m²
C’est le prix moyen de l’immobilier à Vallauris.
Avez-vous constaté un ou des changements de la part des acheteurs ou vendeurs ?
Effectivement, si avant les acheteurs étaient prêts à acheter un prix supérieur à celui marché afin de ne pas louper le bien, nous observons depuis le début de l’année qu’ils sont plus regardants et réticents face à cette hausse de prix qui leur semble disproportionnée. Car finalement, le pouvoir d’achat n’a pas augmenté en parallèle de la hausse du marché immobilier ! Enfin, malgré les taux intéressants des crédits immobiliers, les banques deviennent beaucoup plus vigilantes sur la capacité d’endettement des acheteurs.