Vichy, reine des villes d’eaux, marquée par une architecture exemplaire oscillant entre 1850 et 1950, est mise à l’honneur depuis juillet dernier avec son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Cela signifie que la majorité de son patrimoine immobilier est considéré comme exceptionnel et remarquable : hôtels particuliers, villas et demeures d’époque, propriétés et demeures d’exception, palaces réhabilités en résidences de standing, immeubles bourgeois, appartements de type haussmannien… en plein cœur du centre-ville, proche des parcs, des thermes et de l’Opéra. D’ailleurs depuis les années 2000, nous connaissons une forte dynamique visant à redonner vie à des demeures ou immeubles centenaires, au prix de gros travaux de réhabilitation plus ou moins bien menés.

Il est en pleine explosion. Le retour à la pierre comme valeur refuge a été amorcé fin 2019 et la crise sanitaire n’a fait qu’accélérer le processus. Depuis fin 2019, j’ai vendu en 18 mois 7 hôtels particuliers, à des prix allant de 450 000 € jusqu’à 1 350 000 €.

Il faut reconnaître que le prix de l’immobilier local était jusqu’en 2015 bien en dessous de certaines régions, attirant ainsi une clientèle aisée de primo-retraités plutôt que des primo-accédants. Depuis, les prix deviennent plus toniques et les tendances se renversent.

Il n’y a pas de prix immobiliers moyens ! Les connaisseurs savent que le prix d’un bien de ce type est un subtil mélange entre « ressenti personnel » et « projection de ce que l’on peut en tirer » selon sa situation et l’état du bien. L’effet « coup de cœur » n’a pas de prix !