Dans le secteur de Sainte-Maxime, la pénurie de biens en vente continue de s'aggraver. « Nous avons réalisé énormément de transactions ces deux dernières années, sur tous types de biens allant du studio aux grosses villas », indique Anthony Rossi.

Sur les 24 derniers mois, les prix de vente ont considérablement augmenté à Sainte-Maxime, et plus largement dans tout le département. Anthony Rossi explique qu’entre la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, « beaucoup de personnes ont investi dans l’immobilier par peur de conserver leur capital à la banque. » La réputation de valeur refuge de la pierre s’est donc amplement renforcée, ce qui explique notamment le volume d’investissements locatifs et de résidences secondaires dans le secteur. Selon le responsable de l’agence, les acquisitions immobilières se répartissent entre 70 % de résidences secondaires, et 30 % de résidences principales pour des personnes souhaitant s’installer à l’année. De même, les acquéreurs étrangers sont toujours bien présents sur le marché, « mais depuis quelques temps, nous rencontrons davantage d’acquéreurs Français. » Enfin, Sainte-Maxime se situant dans une région ensoleillée, la présence d’un espace extérieur demeure incontournable, et ce critère a même tendance à se renforcer. Certains acquéreurs élargissent d’ailleurs leur périmètre de recherche pour trouver le logement qui leur convient.

Le paramètre qui a le plus influencé le marché immobilier ces derniers temps demeure l’octroi des crédits immobiliers. « Les conditions d’octroi se sont durcies, et même des personnes qui avaient un bon profil financier et qui investissaient dans de la résidence secondaire se sont vu refuser leur prêt. » Les taux d’usure ont en revanche baissé tout récemment, ce qui laisse présager un déblocage de la situation qui commençait à se tendre. « Quoi qu’il en soit, il semblerait que nous ayons encore quelques belles années devant nous. La demande est forte, notamment la demande étrangère, et lorsqu'on les compare avec d’autres pays, les prix immobiliers de notre secteur demeurent attractifs pour des étrangers. »