« À Clermont-Ferrand, le marché immobilier a retrouvé un équilibre »
Après une hausse importante de la demande « post-confinements », le marché immobilier de Clermont-Ferrand et de sa première couronne semble depuis peu ralentir. C’est le constat fait par Patrick Pithon, gérant de Côté Particuliers.
Quelle est votre impression générale sur le marché immobilier clermontois ?
Nous observons, depuis le début de l’année, un certain essoufflement du marché immobilier local comme c’est le cas au niveau national. Les élections présidentielles et législatives ainsi que le conflit en Ukraine semblent avoir un impact sur la demande immobilière. Cependant, ce ralentissement semble moins important que dans d’autres régions.
2 456 €/m²
C’est le prix moyen pour l’achat d’un appartement dans l’ancien à Clermont-Ferrand.
Quel est le profil de votre clientèle ?
Nous avons principalement affaire à des cadres à la recherche d’une résidence principale à proximité de leur lieu de travail. Ce sont majoritairement des locaux qui connaissent donc déjà le secteur. Ils investissent entre 250 000 et 700 000 € pour trouver le bien qui correspond à leurs aspirations. Nous recevons également en agence des primo-accédants, mais il devient parfois difficile pour eux d’acheter sur le secteur, car les banques ont durci les conditions d’octroi des prêts.
« Les taux immobiliers ont tendance à remonter, ce qui réduit la capacité d’emprunt des acquéreurs »
Comment se porte le marché locatif sur Clermont-Ferrand et ses environs ?
La demande locative est assez soutenue, car la ville compte de nombreux étudiants. Cependant, les propriétaires de logements des années 1960-1970 doivent se préparer à réaliser d’importants travaux de rénovation pour pouvoir louer dans les années à venir. En effet, en 2025, il ne sera plus possible de louer un bien avec une étiquette énergétique G, et cela sera également valable pour ceux classés F en 2028.
82 %
C’est le pourcentage d’appartements à Clermont-Ferrand.
Comment entrevoyez-vous l’avenir du marché immobilier clermontois ?
Nous sommes plutôt optimistes. Le marché a retrouvé un certain équilibre avec la diminution de la demande.