Il est ralenti depuis 2019, car le marché était tendu avec une offre insuffisante par rapport à la demande, et la tendance s’est équilibrée. Désormais, les acquéreurs sont moins nombreux, ils sont moins pressés d’acheter et sont plus exigeants. De ce fait, les délais de vente sont également plus longs.

Beaucoup de Franciliens sont partis s’installer en province pour y trouver de l’espace, et malgré un secteur avec beaucoup de maisons à Bois-Colombes, l’offre y est faible et les prix élevés. Cela peut expliquer que les acquéreurs soient moins nombreux et privilégient des grandes villes à moins de 2 heures de Paris.

Ceux qui se situent à proximité des transports et des commerces : à Bois-Colombes, il s’agit notamment du quartier de la gare, celui des Vallées, mais également le quartier des Bruyères, proche de la gare de Bécon. À Asnières, les secteurs de la mairie et de la gare sont également très recherchés, à l’inverse des quartiers plus populaires.

Pour une maison composée de 4 chambres et qui dispose d’un petit jardin dont la surface se situe entre 50 et 100 m², il faut prévoir a minima 1 million d’euros. Or, les Franciliens qui partent pour s’installer à environ 2 heures de Paris peuvent prétendre à une maison similaire avec un jardin de 500 à 800 m² pour la moitié de ce prix.

Ils sont présents, et il s’agit aussi bien d’investisseurs particuliers que de gros investisseurs qui achètent des appartements à découper pour les louer en colocation, ou à rénover avec plus-value à la revente.

Nous n’avons pas de certitude, mais c’est une ville qui a beaucoup d’atouts, et où il fait bon vivre. Les prix restent attractifs pour une commune si proche de Paris. De plus, la ville est concernée par le projet du Grand Paris qui verra le jour d’ici une dizaine d’années. Certains spéculent quant à une éventuelle augmentation des prix à l’issue des aménagements qui vont bientôt débuter.