« Les biens ont tendance à manquer sur le marché immobilier roquebrunois »
Entre Méditerranée et forêt des Maures, Roquebrune-sur-Argens séduit de nombreux acquéreurs locaux et de plus en plus d’autres régions françaises. Thomas Jahier, directeur de l’agence Ottonello, nous éclaire sur ce marché particulièrement prisé.
Comment se porte actuellement le marché immobilier roquebrunois ?
Nous sommes face à un marché où règne une forte tension immobilière. La demande est très importante et il devient de plus en plus difficile d’y répondre car l’offre se raréfie. Parallèlement, les prix ont augmenté de 5 à 10 % ces deux dernières années.
4 203 €/m²
C’est le prix moyen d’un appartement à Roquebrune-sur-Argens.
Pouvez-vous nous dresser un portrait de votre clientèle actuelle ?
Nous avons principalement affaire à trois types d’acquéreurs. Nous recevons en agence des jeunes actifs en quête d’un appartement de type F2/F3 ou d’une maison F4. Les retraités sont également très présents sur le secteur. Venant de la région parisienne et des environs, ils recherchent une maison de plain-pied avec jardin et piscine. Enfin, le marché séduit aussi les investisseurs pour réaliser de la location à l’année.
« Les maisons récentes avec piscine d’environ 100 m2 sont les plus recherchées »
Pouvez-vous nous donner une idée du budget à prévoir pour l’achat d’un bien à Roquebrune-sur-Argens ?
Pour acheter un studio, il faut compter entre 70 000 et 80 000 €. Le prix moyen pour un appartement de type F2 est de 150 000 €. Les appartements F3 se négocient, quant à eux, autour des 200 000 €. Enfin, les premières maisons individuelles partent entre 320 000 et 360 000 €, sauf les biens les plus prestigieux dont le prix peut atteindre 700 000 €.
Combien de temps faut-il pour vendre un bien dans la commune ?
En ce moment, les vendeurs reçoivent, en moyenne, une offre d’achat dans un délai maximal d’un mois et demi à compter de la mise en vente du bien. Cela peut être légèrement plus long pour les biens dont le prix est surestimé.
69 %
C’est la part des maisons dans le parc immobilier roquebrunois.
Comment entrevoyez-vous l’avenir du marché immobilier roquebrunois ?
Je suis optimiste car nous sommes sur une excellente tendance avec 80 transactions réalisées en 2021 et une année 2022 s’annonçant tout aussi dynamique. Cependant, la hausse des taux d’intérêt pourrait, dans les prochains mois, avoir des impacts sur la solvabilité de certains ménages.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre agence ?
J’ai repris l’agence créée par mes grands-parents en 1963. Spécialisée dans la transaction et la location à Roquebrune-sur-Argens, elle compte actuellement 10 collaborateurs, pour la plupart originaires du secteur. Nous bénéficions d’une forte notoriété locale, nos clients n’hésitant pas à recommander nos services à leurs proches.