« Le marché bas-normand a explosé malgré les contraintes bancaires »

Sofia El Allaki 08 sep 2022
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Jérôme Colace, directeur associé de La Centrale du Financement Basse-Normandie, nous fait part de ses impressions quant à l’impact des deux années de pandémie sur son activité. Après un essor fulgurant du marché, les normes bancaires entravent désormais de nombreux projets.

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La Basse-Normandie, un secteur dynamique et touristique bordé par la Manche. © Gary Le Feuvre – Shutterstock

Qui sont les acquéreurs qui s’adressent à votre agence ?

Nous rencontrons, majoritairement, des couples de salariés, âgés de 30 à 40 ans en moyenne. Ils cherchent à acquérir leur résidence principale et s’adressent à nous avec des critères bien précis et un projet relativement bien défini. La majorité des demandes porte sur l’acquisition d’une maison, avec peu de terrain à entretenir et qui soit située à proximité de la ville. Ils ne souhaitent pas réaliser de nombreux travaux - à la fois contraignants et onéreux - dans leur logement et disposent en général d’une enveloppe de 230 000 €. Nous les accompagnons dans leurs recherches dans l’intégralité de la Basse-Normandie, c'est-à-dire dans les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne.

3 755 €/m²

C’est le prix moyen d’un appartement en Basse-Normandie.

La crise sanitaire a-t-elle impacté le marché bas-normand ?

La crise sanitaire a tout d’abord impacté notre façon même de travailler. Elle a eu pour effet de précipiter notre transformation digitale, notamment dans notre utilisation des outils digitaux pour la gestion des dossiers. Aujourd’hui, elle se fait de façon entièrement dématérialisée. Nous étions également contraints de réaliser nos rendez-vous en ligne, faute de pouvoir se déplacer ou de se rencontrer physiquement. Depuis, malgré l’absence de restrictions, nous continuons à recevoir beaucoup plus de demandes de rendez-vous à distance qu’en présentiel. Le distanciel représente aujourd’hui plus de 30 % de nos rendez-vous alors qu’avant c'était plutôt de l’ordre de 2 à 3 %. Concernant les conséquences de la pandémie sur le marché en lui-même c’est assez simple, elle a eu pour effet de le faire exploser. C’était très positif au départ, mais c’est aujourd’hui bien plus contraignant. Il y a trop de restrictions, notamment au niveau des banques qui ont durci les conditions d’octroi des prêts.

« Les prix ont augmenté de façon anarchique en Basse-Normandie : + 32 % à Cherbourg et + 14 % au Havre »

Jérôme Colace, directeur associé de La Centrale du Financement Basse-Normandie.

Quel est votre bilan de l’année 2021 ?

Il est assez mitigé. D’un côté, l’année 2021 a été très bonne au niveau des financements, mais de l’autre, elle a été marquée par l’arrivée de normes bancaires particulièrement contraignantes.

71 %

C’est la proportion de maisons en Basse-Normandie.

Pouvez-vous nous présenter votre agence ?

Notre agence est une franchise indépendante du réseau La Centrale de Financement. Elle compte 3 associés sur la Basse-Normandie et 25 conseillers répartis au sein de nos bientôt 5 agences de Cherbourg, Saint-Leu, Caen, Lisieux, Argentan et Pont-l’Évêque.

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Jérôme Colace
Jérôme Colace
Directeur associé
La Centrale du Financement Basse-Normandie
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