Balma, Labège… où acheter un logement dans l’Est toulousain ?

Vincent Cuzon
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Verte et facilement accessible, la périphérie Est de la ville rose a de quoi séduire les porteurs de projets immobiliers. L’Union, Balma, Labège, Quint-Fonsegrives… zoom sur le marché de l'immobilier à l'Est toulousain.

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Moins urbanisés que le reste de la périphérie toulousaine, l’Est de la ville rose séduit les acquéreurs.
Moins urbanisés que le reste de la périphérie toulousaine, l’Est de la ville rose séduit les acquéreurs. © Altitude Drone – Getty Images
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Immobilièrement parlant, Toulouse est l’une des métropoles françaises où la différence de prix entre le centre-ville et la périphérie est la plus importante. En moyenne, sur le marché de l’ancien, les prix des maisons et des appartements sont respectivement 20 % et 15 % moins élevés dans les villes situées aux alentours de Toulouse que dans la ville-centre. Une différence de prix qui pousse de nombreux toulousains à se tourner vers la périphérie. L’Est de la métropole, calme, verdoyant et très bien desservi par les transports en commun ainsi que par le réseau routier, est particulièrement attractif.

91 %

La commune de Castelmaurou compte 91 % de maisons individuelles.

Les villes les plus prisées de l’Est toulousain

Ville la plus prisée de l’Est toulousain, Balma séduit les actifs travaillant dans l’ensemble de la métropole avec ses stations de métro, son réseau de bus et son accès rapide à la rocade. En outre, c’est une commune agréable à vivre dotée de nombreux espaces verts, chemins piétonniers et pistes cyclables. Un cadre de vie et une attractivité qui ont un impact sur les prix de vente, très proches de ceux constatés à Toulouse. En moyenne il faut compter 3 618 €/m² pour y acheter un logement ancien. Autre commune très attractive, Quint-Fonsegrives est en plein développement. Dans cette ville de 5 000 âmes majoritairement pavillonnaire (70 % de maisons), le prix de vente moyen s’établit à 3 460 €/m². Également très recherchées par les acquéreurs, les communes de Saint-Orens-de-Gameville et de L’Union proposent un prix de vente moyen de respectivement 3 248 €/m² et 3 219 €/m². Ces communes résolument pavillonnaires, constituées à 71 % et à 84 % de maisons individuelles, offrent un cadre de vie entre ville et campagne tout en étant proches des zones d’emplois.

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Traversée par le Canal du Midi, Ramonville dispose d’un patrimoine naturel exceptionnel.
Traversée par le Canal du Midi, Ramonville dispose d’un patrimoine naturel exceptionnel. © yvon52 – Adobe Stock

« L’Est toulousain séduit les acquéreurs en quête d’un environnement paisible et verdoyant »

Où acheter pour moins de 3 000 €/m² ?

Pour trouver des prix de vente plus attractifs dans l’Est de la ville rose, mieux vaut se tourner vers Labège. Il faut compter 2 988 €/m² en moyenne pour acheter un appartement dans cette ville à la population estudiantine conséquente (22 %) qui accueillera la 3e ligne de métro de l’agglomération en 2024. De son côté, la commune de Ramonville-Saint-Agne séduit les acquéreurs avec son accessibilité idéale (métro, rocade) et son cadre de vie préservé. Dans cette ville où les berges du canal du Midi sont prisées des promeneurs, le prix moyen du mètre carré s’élève à 2 875 €. Un peu plus éloignées de la ville rose, les communes de Castelmaurou et Verfeil sont encore plus accessibles financièrement. Dotées de toutes les commodités, elles sauront ravir les familles à la recherche d’un pavillon puisqu’elles sont constituées à 91 % et 85 % de maisons individuelles. À Castelmaurou, le prix moyen des logements anciens s’établit à 2 805 €/m², tandis qu’à Verfeil, il s’élève à « seulement » 2 262 €/m².

3 948 €/m²

C’est le prix de vente moyen d’un appartement ancien dans la métropole toulousaine.

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