Le Havre possède un atout indéniable d’un point de vue économique : son port. Celle que l'on surnomme la Porte Océane n'est rien moins que la deuxième ville portuaire française, il s’agit donc là d’un facteur de dynamisme que plus d'une autre ville lui envie. Pour autant, certains quartiers jouent un rôle plus important que d’autres dans l'attractivité du Havre.

Le Havre abrite une grande diversité de quartiers qui arborent des potentiels différents. La ville étant tournée vers le commerce et l’industrie, de nombreuses entreprises se doivent d'être proches non seulement avec le port mais aussi avec la gare. Cette proximité a pour but de permettre aux professionnels de se déplacer facilement et rapidement, d’autant qu’il est aussi facile de se rendre à Paris qu’à Londres depuis le Havre. La desserte par le tramway est également un critère incontournable. De ce fait, les quartiers les plus centraux ou en périphérie du centre ainsi que les plus proches de la gare, sont ceux qui affichent le plus fort potentiel. Dans le cadre d'un investissement locatif, on visera plutôt le centre-ville où il faut prévoir un budget de 2 998 €/m², mais aussi les quartiers de l’Eure avec 2 910 €/m², d’Anatole France Danton avec 2 287 €/m², ou encore de Sainte-Marie – Saint-Léon où les prix s’élèvent en moyenne à 1 966 €/m². Dans ces secteurs, la rentabilité est généralement supérieure à celle du reste de la ville. Elle peut, en effet, dépasser les 6 %.

Si Le Havre séduit autant les investisseurs, c’est aussi en raison de la proportion de locataires qui s'y élève à 59 %. La demande est donc importante, qu’il s’agisse des étudiants ou des familles, car la ville se montre très hétéroclite et attire toutes sortes de profils. Le marché locatif havrais est très actif, avec des loyers au m² qui s’élèvent à 12 €/m² en moyenne, et à 535 €/mois. Au Havre, on relève cependant un écart entre les logements meublés et les logements vides, puisque les premiers se louent 531 €, et les seconds autour de 540 €. Il est également judicieux de privilégier les petites surfaces si l’on souhaite investir à proximité des universités. En revanche, les T3 et T4 sont aussi prisés dans les quartiers plus résidentiels, voire en bordure de la ville, à condition toutefois que ces logements soient dotés d’un espace extérieur.