L’agence Ottonello enregistre plus de 500 biens en gestion locative, essentiellement dans la commune de Roquebrune-sur-Argens. Et si les loyers n’augmentent pas outre mesure, les biens en location sont très demandés et se raréfient sur le marché roquebrunois.

À Roquebrune-sur-Argens, qu'ils soient à vendre ou à louer, les biens les plus demandés sont les maisons car la demande est fortement portée par les familles. « En revanche, le marché locatif est tout autant tendu et le constat est le même : nous n’avons plus aucune maison à proposer pour répondre à la demande », indique Thomas Jahier. « Dès que nous rentrons une maison en location, nous recevons beaucoup de candidatures. » Le directeur de l’agence observe d’ailleurs que la location est généralement un tremplin, un premier contact avec la commune pour des personnes en provenance d’autres régions, qui aspirent à acheter ultérieurement dans le secteur. « Nous avons beaucoup de clients qui viennent de régions extérieures, qui s’installent pour la première fois à Roquebrune-sur-Argens, et qui veulent s’assurer que l’expérience est concluante en commençant par une location, pour partir sur une acquisition par la suite. »

Si certains locataires optent pour la location pour s'en servir comme d'un tremplin, d’autres choisissent la location par manque d’opportunités. « Les clients locaux n’ont pas toujours la possibilité d’acheter et basculent sur la location en tant qu’alternative. » Certains clients peuvent explorer les autres communes du secteur qui sont situées à proximité de Roquebrune, mais Thomas Jahier explique que la tension immobilière est à peu près identique dans tout le secteur, « Ce phénomène touche aussi les communes voisines : pour trouver une location, les clients sont surtout contraints de faire des concessions sur leurs critères comme renoncer à une pièce, par exemple. » De leur côté, les investisseurs sont actifs car l’immobilier demeure une valeur refuge qui rassure les acquéreurs.