« À Grasse comme dans tout l’arrière-pays cannois, les prix poursuivent leur hausse »

Sofia Ghili
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Dans les communes de l’arrière-pays cannois comme Grasse, les acheteurs se bousculent, poussés par des prix de l’immobilier toujours plus élevés sur la Côte d’Azur. Flora Candido et Émilie Etienne, directrices associées de Parfum d’Immobilier, reviennent en détail sur l’état du marché grassois.

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La jolie ville de Grasse, à seulement 20 minutes de Cannes, séduit les acquéreurs. © Begir – Shutterstock

Quel est le profil des acquéreurs dans votre secteur ?

Nous recevons des acheteurs de tous les âges et de tous les profils. Nous travaillons aussi bien avec des primo-accédants qu’avec des personnes ayant déjà un patrimoine immobilier. Les retraités sont également très présents à Grasse et dans les environs. La plupart d’entre eux souhaitent vendre leur grande maison pour acheter un bien plus petit. Enfin, le secteur est recherché par les investisseurs locatifs. 

4 175 €/m²

C’est le prix moyen d’une maison à Grasse.

Comment le marché de l'immobilier grassois se porte-t-il ?

Depuis le début de la crise sanitaire, nous recevons énormément de demandes. Les prix sont tellement élevés sur les bords de mer que les acheteurs se reportent bien souvent vers l’arrière-pays. Il devient, par exemple, très difficile d’acquérir un logement à Cannes. Cela impacte nécessairement les prix immobiliers à Grasse. Nous observons, en effet, une hausse assez marquée, notamment pour les biens avec jardin. Cette tendance s’explique également par l’attractivité de notre ville. Très touristique, elle n’est qu’à 20 minutes du bord de la Méditerranée. Actuellement, le roulement au niveau des ventes est satisfaisant. Toutefois, nous rencontrons de plus en plus de difficultés à rentrer des biens. La concurrence est rude, les propriétaires ne sont plus aussi fidèles qu’auparavant et la hausse des prix décourage les vendeurs. Ces derniers ont peur de ne pas parvenir à acheter un autre bien une fois qu'ils auront vendu le leur.

« Comme pour la transaction, les biens avec extérieur sont les plus recherchés par les locataires »

Flora Candido et Émilie Etienne, directrices associées de Parfum d’Immobilier

À Grasse, quels sont les secteurs les plus prisés  ?

Les acquéreurs vont davantage rechercher un bien dans les quartiers comme Saint-Jacques ou Saint-Antoine. Ce sont, en effet, des secteurs très résidentiels, calmes et agréables au quotidien. Un grand nombre d’acheteurs optent pour le Bas-Grasse et évitent d’acquérir un bien sur les hauteurs. Cela leur permet d’accéder plus facilement à la commune, aux commodités et aux autoroutes.

3 702 €/m²

C’est le prix moyen de l’immobilier dans le quartier Saint-Antoine à Grasse.

Pourriez-vous nous présenter votre secteur d'intervention ?

Nous intervenons principalement sur la ville de Grasse. Nous réalisons également régulièrement des transactions dans les villages de l’arrière-pays cannois comme Peymeinade, Pégomas, La Roquette-sur-Siagne, Saint-Vallier, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Châteauneuf-Grasse ou encore Magagnosc.

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Flora Candido et Émilie Etienne
Flora Candido et Émilie Etienne
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Parfum d’Immobilier
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