« À Saint-Raphaël, le rythme des ventes est toujours aussi soutenu »
Entre massif de l’Estérel et Méditerranée, Saint-Raphaël ne manque pas d’atouts. Son marché immobilier se porte bien comme en témoigne Pierre Heinzelmeier, co-dirigeant d’Atrium-Sud Conseil Immobilier.
Quelles sont vos principales observations sur l’état du marché immobilier raphaëlois ?
Nous sommes face à un marché très dynamique. L’année 2021 a été une excellente année concernant le marché de la transaction même si celle-ci a été rythmée par les différentes périodes de contraintes sanitaires. 2022 continue sur la même lancée que l’année précédente.
4 698 €/m²
C’est le prix moyen d’un logement à Saint-Raphaël.
Quels sont les secteurs de prédilection des acquéreurs sur Saint-Raphaël ?
Les acheteurs plébiscitent le Triangle d’Or, entre le front de mer, la gare et le centre-ville raphaëlois. Les quartiers des Plaines et de Notre-Dame sont également très demandés. De manière générale, les acquéreurs souhaitent résider au calme et accéder à toutes les commodités sans voiture.
Pouvez-vous nous donner le prix moyen pour acheter un appartement dans ces secteurs cités ?
Il faut compter, en moyenne, 420 000 € pour acheter un trois-pièces de bonne facture dans le centre et le bord de mer raphaëlois.
« Sur les 18 derniers mois, les prix ont augmenté, en moyenne, de 5 % »
Qu’en est-il pour les maisons ?
Le prix moyen pour faire l’acquisition d’une maison est de 600 000 €.
Comment se porte le marché locatif dans ces territoires raphaëlois ?
La demande locative à l’année est forte avec une clientèle très variée. Il ne faut pas hésiter à se positionner rapidement lorsqu’un bien arrive sur le marché quitte à louer un mois à vide.
67 %
C’est la part des appartements dans la ville de Saint-Raphaël
Êtes-vous optimiste pour l’avenir du marché immobilier raphaëlois ?
La diminution de l’offre, tout comme le conflit armé en Ukraine et les élections présidentielles, pourraient impacter dans les mois à venir le dynamisme du marché. Nous restons néanmoins optimistes, car nous sommes sur un secteur porteur.