« Fréjus et Saint-Raphaël changent et attirent de nouveaux acheteurs »
Le développement de zones d’activité à Fréjus et à Saint-Raphaël a redessiné le paysage du secteur. Ce phénomène a permis la construction de nombreux logements pour faire face à une demande toujours plus importante selon Jean-Pascal Pegurri, directeur de l’agence Côté Particuliers à Saint-Raphaël.
Que pouvez-vous nous dire des spécificités du marché immobilier de Fréjus et de Saint-Raphaël ?
Les zones d’activité se développent fortement sur le secteur dernièrement, ce qui a amené une nouvelle clientèle pour dynamiser la vitalité du marché. Comme il y a de l’emploi, des logements se construisent, et des actifs cherchent à se loger. Cette tendance récente a élargi le panel de profils présents ici : il y a quelques années, la clientèle était majoritairement, voire exclusivement composée de retraités.
4 583 €/m²
C’est le prix moyen au mètre carré pour acquérir un bien à Saint-Raphaël.
Qu’en est-il des prix immobiliers sur Fréjus et Saint-Raphaël ?
Ils sont stables dernièrement. Nous recevons certes un volume important de demandes, mais les prix restent à l’équilibre contrairement à ce que l’on pourrait penser. Certains secteurs ont pu connaître une légère hausse, mais ce n’est rien par rapport à il y a quelques années ; l’augmentation a dû osciller entre 5 et 10 % au maximum et elle était surtout progressive. Concrètement, un T2 d’un bon standing se négocie aujourd’hui autour des 150 000 - 200 000 €, un T4 à 450 000 € et un bien d’exception à partir d’un et jusqu’à plusieurs millions. Il faut cependant garder à l’esprit qu’il faut ajouter 30 à 40 % du prix en plus pour un bien en bord de mer par rapport à un bien situé dans les terres.
Qu’en est-il des délais de transaction ?
Je dirais qu’un bon produit peut partir sous 3 semaines : c’est donc très rapide, mais cela peut l’être encore plus ! Pour être très précis, les appartements proposés au prix du marché se négocient sous 1 mois, et les maisons et villas sous 15 jours. Pour ce type de bien, la demande est très importante et l’offre très rare, alors que pour les appartements, c’est plutôt l’inverse.
« Nous sommes sur un volume de vente moyen de 3 transactions par mois »
Jean-Pascal Pegurri, directeur de l’agence Côté Particuliers
Que pouvez-vous nous dire au sujet du marché de la location dans le secteur ?
C’est un marché assez difficile : nous ne comptons que peu de biens dans notre portefeuille à proposer en location vide à l’année. La demande est là, mais nous n’avons rien à proposer à part des logements meublés plutôt destinés à la location saisonnière. Mais la tendance pourrait s’inverser : nous voyons de plus en plus de logements en défiscalisation Pinel dans le neuf. Progressivement, nous pourrons bénéficier de ces biens et les proposer à la location à l’année.
De 90 000 à 110 000 €
C’est le prix moyen d’un studio à Saint-Raphaël.
Pour terminer cette interview, pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre agence ?
Elle est située en plein centre-ville de Saint-Raphaël, où nous travaillons principalement pour de la transaction de location dans un périmètre de 20 km sur la côte d’Anthéor jusqu’à Roquebrune-sur-Argens, mais sans aller jusque dans les terres. Le cœur central de notre activité et notre expertise se portent donc sur la ville de Saint-Raphaël, qui jouit d’un marché très dynamique aussi bien pour de la résidence principale que secondaire.