Amiens, un marché immobilier hyper attractif à une heure de Paris
Depuis la crise sanitaire et la démocratisation du télétravail, de nombreux citadins ont quitté les métropoles pour des villes moyennes, en quête d’une meilleure qualité de vie et d’un prix de la pierre autrement plus abordable. Verte, animée et dotée d’un charme certain, Amiens séduit de plus en plus de Parisiens tentés par un nouveau départ au nord, où l’immobilier reste encore abordable.

Les tours de force de la petite Venise du Nord
Restée assez discrète dans cette ruée hors les murs parisiens, Amiens fait partie des favorites dans la cohorte des villes de province où s’installer tout en travaillant en Île-de-France (ou pas !). Elle incarne la promesse d’une vie au calme au bord de l’eau, car la cité picarde est traversée par l'Avre et la Somme. La ville profite également d'un solide dynamisme économique et culturel.
Ourlée de canaux et de jardins maraîchers « flottants » – les fameux « hortillonnages » – qui lui ont valu le surnom de « petite Venise du Nord », Amiens est aussi réputée pour son centre ancien de tout charme, le quartier Saint-Leu, avec ses jolies maisons étroites et colorées typiques, ses rues pavées, ses terrasses animées où pullulent bar et restaurants en tout genre et, bien sûr, sa majestueuse cathédrale Notre-Dame.
Grâce à ses multiples espaces vert et ses hortillonnages (300 hectares de jardins flottants parcourus par 65 km de cours d’eau), Amiens a été classée 4e ville la plus verte de France par l’Observatoire des villes vertes et possède 4 fleurs au concours de Villes et villages fleuris !
Une situation stratégique à courte distance de Paris et de Lille
Préfecture de la Somme, capitale historique de la Picardie et deuxième ville de la région Hauts-de-France, Amiens est aussi à mi-chemin entre Paris et Lille. Elle se situe à environ 1 h – 1h30 en moyenne de TER de la capitale, avec plus d’une vingtaine de liaisons quotidienne. Une aubaine pour rallier la ville, mais encore les paysages époustouflants de beauté de la baie de Somme ou les plages dépaysantes de la côte d’Opale, à moins d’une heure de route.
Mais la grande nouveauté, c’est l’arrivée du TGV en gare d’Amiens au deuxième semestre 2026, qui profitera non seulement d’une connexion directe à l’aéroport Charles-de-Gaulle et à son bassin d’emplois en quelque 57 minutes, mais aussi d’un trajet plus rapide vers Paris-Nord et de liaisons directes vers Lyon, Strasbourg (3h10) ou encore Marseille (4h55).
Des prix de l’immobilier attractifs, y compris en cœur de ville
Autre argument de choix, et pas des moindres, Amiens séduit pour ses prix immobiliers défiant toute concurrence, malgré une forte hausse liée à l’effet rebond du Covid ces dernières années, suivie d’une stabilisation. S’affichant actuellement à près de 2 500 €/m2 en moyenne dans l’ancien et tous types de biens confondus, le coût de la pierre y est inférieur de 75 % par rapport à celui pratiqué dans Paris intra-muros !
Pour autant, les prix peuvent passer du simple au double selon les secteurs avec, par exemple, une demande qui a fait dévisser les prix des quartiers les plus recherchés du centre-ville et ses beaux immeubles haussmanniens, de Saint-Leu, cœur vivant de la cité et, un peu plus au sud, d'Henriville, plus bourgeois, très commerçant et prisé des familles. Les appartements se négocient ici autour de 3 000 €/m2 en moyenne et peuvent facilement approcher les 4 500 €/m2 pour les produits les mieux situés et en parfait état.
Des secteurs très vivants, où la forte présence d’étudiants – tout comme dans le sud de la ville avec l’Université de Picardie Jules Verne et autres campus – font aussi le nid de belles opportunités pour les investisseurs, la demande locative y étant forte et constante.
Depuis la crise sanitaire, plusieurs villes situées à 1 ou 2 heures de TGV ont été littéralement prises d’assaut par les Parisiens, comme Le Mans, Angers, Rouen, Reims, Chartres, Orléans, Dijon ou Tours, chacune avec ses points d'intérêt, mais se distinguant toutes par des prix de l’immobilier plus accessibles que dans la capitale.
De belles opportunité aux abords du centre-ville et dans les quartiers en plein renouveau
Limitrophes du centre-ville et un peu plus calmes et accessibles, les quartiers Saint-Pierre, Saint-Maurice, Saint-Roch, Saint-Jacques, Saint-Honoré, Saint-Anne et Saint-Acheul s’affichent, eux, dans une fourchette moyenne allant de 2 300 à 2 700 €/m2. Ces quartiers sont également très prisés des couples ou des familles en quête d’une amiénoise, ces maisons mitoyennes en briques typiques des années 1900-1920.
Souvent plus compétitives en termes de prix que les appartements, il est encore possible d'en dénicher pour un ticket d’entrée d’environ 120 000 euros pour les plus petites avec travaux, et de très grandes (plus de 150 m2), rénovées avec jardin et parfois même une piscine, pour un budget autour de 400 000 €.
Pour les primo-accédants et les ménages modestes, les quartiers plus excentrés au Nord et à l’Ouest d’Amiens offrent des biens à rénover dès 1 400 €/m², et des logements en bon état pour un budget compris entre 1 700 et 2 200 €/m².
Portés par un programme de renouvellement urbain visant des espaces plus attractifs, plus sûrs, plus verts et aérés, les quartiers du Pigeonnier, de Colvert et de Rainneville, au Nord de la ville, ainsi que celui de l’Étouvie, à l’Ouest, offrent de belles opportunités d’investissement à prix très doux.
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