Il y a deux ans, nous sortions tout juste du confinement. Le constat est sans appel. Notre marché immobilier a été malmené par la crise de la Covid-19. Aujourd’hui, par exemple, les clients doivent être très réactifs notamment sur les maisons, car l’offre est très largement insuffisante. Beaucoup de ventes sont par ailleurs réalisées en off market avant même la mise sur le marché du bien. La base de clients dont dispose chaque agence suffit pour trouver un acquéreur.

Effectivement, et ils ne cessent de progresser pour les maisons. Pour les appartements, nous constatons une évolution des critères des acquéreurs. Ils souhaitent le plus souvent acheter un bien avec de grands volumes et un extérieur. En revanche, la crise n’a pas eu d’impact sur les prix de ce type de logement. Aujourd’hui, les acheteurs se démarquent avec leur apport. Plus leurs réserves sont importantes, plus ils ont des chances que leur offre formulée soit acceptée par les acquéreurs.

À Martigues, comme à Saint-Mitre-les-Remparts, où nous travaillons exclusivement, notre clientèle se compose quasi exclusivement de locaux. Contrairement à d’autres secteurs de la région, nous n’avons pas de demandes de Parisiens ou d’acheteurs provenant d’autres grandes agglomérations françaises. Parmi nos clients, nous recevons de nombreux investisseurs qui souhaitent placer leurs économies dans la pierre. L’immobilier est en effet une valeur refuge, surtout en ces temps incertains. Les primo-accédants représentent également une part importante de notre clientèle.

Les demandes sont assez variées. Certains de nos clients souhaitent s’installer dans la périphérie. D’autres recherchent en priorité l’hyper-centre de Martigues. Les biens ayant du caractère et faisant partie du patrimoine local sont très appréciés. Nous constatons également un engouement assez marqué pour les appartements toit-terrasse.