« À Martigues, le cadre de vie idéal attire les acquéreurs »

Blandine Rochelle
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Le marché immobilier de Martigues est très actif actuellement, les acquéreurs de tous les profils sont présents et recherchent des biens de plus en plus spacieux. Émilie Vilotte, directrice de l’agence ERA Martigues, décrypte ce marché immobilier porteur.

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Martigues est surnommée la « Venise provençale. » © neirfy- Adobe Stock
Martigues est surnommée la « Venise provençale. » © neirfy- Adobe Stock

Comment décrivez-vous le marché immobilier de Martigues ?

Il est plus que dynamique, nous n’avons relevé aucun ralentissement depuis la crise sanitaire, bien au contraire. Les maisons ont pris de la valeur, elles se vendent plus cher et plus rapidement qu’avant.

2 904 €

C’est le prix au m² à Martigues.

Qui sont vos clients acquéreurs ?

Leur profil n’a pas changé, nous avons toujours affaire à des primo-accédants qui recherchent leur premier appartement, à des cadres supérieurs dont la famille s’agrandit et qui poursuivent leur projet immobilier, mais également à des investisseurs toujours présents.

Quels sont leurs critères de recherche ?

Les investisseurs se tournent de plus en plus vers des logements à diviser en lots. Ils recherchent la rentabilité, et tout le monde fait aujourd’hui le constat que l’immobilier est une valeur sûre financièrement. Quant aux acquéreurs de résidences principales, ils visent davantage de volume, leur recherche s’est orientée vers des espaces plus grands, les espaces de vie ont été repensés. Ces derniers doivent désormais faire office de salons, de pièces à vivre, de bureau, de salles de sport, d’espaces dédiés aux devoirs des enfants.

« Nous recrutons actuellement au sein de notre agence pour conquérir nos parts de marché »

Émilie Vilotte, directrice de l’agence ERA Martigues

Quels sont les types de logements les plus prisés ?

Les personnes qui recherchent une maison désirent également l’isolement, le moins de voisinage possible. Les recherches dans l’hypercentre ont chuté à la suite de la fermeture des commerces de bouche. Les T4 sont toujours demandés, de même que les T2 et T3 par les investisseurs.

Les acquéreurs sont-ils encore financés facilement ?

Lorsqu’ils n’exercent pas un métier de bouche et qu’ils bénéficient d’un apport, ils ne rencontrent pas de problème particulier. À tel point que même les primo-accédants obtiennent encore des financements à 110 %.

60 %

C’est la proportion d’appartements à Martigues.

Est-ce qu’on peut parler de pénurie de biens en vente dans le secteur de Martigues ?

Je parlerais plutôt de ralentissement. En réalité, les ventes d’aujourd’hui sont de meilleure qualité qu’avant la crise sanitaire, dans la mesure où avant, nous avions affaire à des vendeurs qui mettaient en vente par curiosité, sans réelle conviction. Les vendeurs d’aujourd’hui sont plus motivés et vont jusqu’au bout de leur projet.

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Emilie Vilotte
Emilie Vilotte
Directrice de l'agence
ERA Martigues
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