Si le volume de biens en location augmente à Lyon, l’attractivité de la ville lumière ne se dément pas. Lyon fait face à une demande locative non seulement forte mais aussi orientée vers tous les types de logements. La conséquence en est que le niveau de loyer y est élevé pour ne pas dire excessif dans certains cas.

À Lyon, le loyer moyen s’élève à 17 €/m², avec des fourchettes qui s'élargissent d’un quartier à l’autre et d’une typologie de bien à l’autre puisqu’il faut compter de 13,93 €/m² pour un T5 non meublé à 24,31 €/m² pour un studio meublé. Certains quartiers de la Capitale des Gaules sont également plus recherchés que d'autres et donc plus onéreux, notamment en raison de leur attractivité, de la desserte en transports et de la densité des commerces. Les 1^er, 2^e, 4^e et 6^e lyonnais sont ainsi les arrondissements où les loyers sont généralement les plus élevés, contrairement au 9^e qui enregistre les niveaux de loyers les plus accessibles. Dans l’ensemble, les loyers lyonnais demeurent élevés puisqu’il faut prévoir entre 250 et 600 € par mois pour un studio selon le quartier, mais jusqu’à 3 500 € de loyer mensuel - voire davantage - pour des appartements familiaux comprenant 2 à 4 chambres, ou des maisons de ville, celles-ci étant rares et donc chères. Des niveaux considérables qui expliquent la mise en place d'un encadrement pour empêcher les loyers lyonnais de dépasser un plafond situé à 20 % au-dessus du loyer de référence. Cela ne concerne toutefois que les renouvellements de baux.

Les petites surfaces sont particulièrement onéreuses au m² à Lyon, avec une demande locative soutenue par les étudiants dont le nombre ne faiblit pas. Mais la typologie de logement la plus recherchée, et qui enregistre 28 % des demandes à elle seule, c’est le T3. Les offres manquent pour ce type de logement, et les familles qui recherchent des appartements familiaux en location n’hésitent plus à s’éloigner de Lyon intra-muros afin de trouver des surfaces plus élevées et des loyers plus modérés. L’encadrement des loyers qui a débuté n’a donc pas encore totalement régulé le marché locatif lyonnais. Celui-ci subit encore de fortes tensions et ne s'est pas totalement rééquilibré. La Ville des Lumières abrite 64 % de locataires. Ce chiffre explique, en partie, que la demande locative soutenue sur Lyon, sans oublier que la demande est également hétéroclite car elle provient aussi bien des étudiants que des jeunes couples ou encore des familles.