« À Cagnes-sur-Mer et à Nice, la demande est désormais franco-française »

Blandine Rochelle
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Directeur de plusieurs agences situées entre Nice et Cagnes-sur-Mer, Moïse Vergeot, directeur des agences ORPI, Agence de la Plage et ORPI Agence GTI, observe un marché dynamique où les vendeurs sont en position de force.

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Cagnes-sur-Mer fait partie de la métropole de Nice. © Fred
Cagnes-sur-Mer fait partie de la métropole de Nice. © Fred

Quel est le regard que vous portez sur le marché immobilier de Nice et de Cagnes-sur-Mer après plusieurs mois de crise sanitaire ?

Le marché immobilier du secteur a très bien résisté, mais nous relevons une baisse des mandats de vente. Dès qu’un mandat rentre et que le prix de vente est cohérent, le bien se vend rapidement. La demande est donc soutenue, notamment grâce aux taux bancaires toujours très bas.

4 347 €

C’est le prix immobilier au m² moyen à Cagnes-sur-Mer.

Les prix immobiliers augmentent-ils ?

En tous cas, les vendeurs ont tendance à surévaluer leur bien, mais les acquéreurs ne sont pas dupes car ils sont très informés. Ils sont capables de recueillir des informations, ont accès à des outils d’estimation, donc ils n’achètent pas un bien trop cher par rapport au prix du marché.

Qui sont les acquéreurs actuels ?

Depuis plusieurs mois, les acquéreurs étrangers ne sont plus présents, mais la demande est soutenue de la part d’acquéreurs franco-français. Il s’agit de personnes en télétravail qui viennent de grandes métropoles et qui souhaitent s’installer dans la région.

« Seuls les biens correctement estimés se vendent rapidement »

Moïse Vergeot, directeur des agences ORPI Agence de la Plage et ORPI Agence GTI

Qui sont les acquéreurs actuels ?

Depuis plusieurs mois, les acquéreurs étrangers ne sont plus présents, mais la demande est soutenue de la part d’acquéreurs franco-français. Il s’agit de personnes en télétravail qui viennent de grandes métropoles et qui souhaitent s’installer dans la région.

Les maisons individuelles ont-elles la cote actuellement ?

C’est le cas en particulier dans la Vallée du Paillon, où les maisons coûtant entre 400 000 et 600 000 € sont très prisées. Les acquéreurs sont en effet en recherche d’espace et de nature.

76 %

C’est la proportion d’appartements à Cagnes-sur-Mer.

Comment envisagez-vous l’avenir du marché immobilier de Nice et de Cagnes-sur-Mer ?

Du moment que les banques maintiennent des taux d’intérêt bas, il y a des raisons d’être optimistes car l’accès aux crédits immobiliers restera optimal. Les dossiers de demande de prêts sont d’ailleurs très nombreux actuellement.

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Moise Vergeot
Moïse Vergeot
Directeur des agences
ORPI Agence de la Plage et ORPI Agence GTI
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