« Le 8e arrondissement de Marseille est un marché immobilier dynamique »

Sofia Ghili
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Proche du centre-ville, l’attrait à la fois bord de mer et villégiature du 8e arrondissement, en font un marché attrayant et stable, la crise sanitaire ayant considérablement boosté les ventes. C’est ce que nous explique Robert Pomsar, dirigeant de Orpi AIMH.

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Le 8e marseillais, un arrondissement bien desservi par les transports en commun. © Mathilde.LR – Shutterstock

Pouvez-vous établir un bilan du marché immobilier marseillais et plus précisément du 8e arrondissement ?

Au lendemain du premier déconfinement, nous avons pu constater une redynamisation des ventes dans notre secteur. L’année dernière a été une année exceptionnelle pour notre marché immobilier. Cet engouement a entraîné un principe de cause à effet. C’est-à-dire que la hausse des demandes de logements a provoqué une croissance significative des prix immobiliers.

De 3 000 à 3 200 €/m²

C’est le prix moyen d’un bien ancien dans le 8e arrondissement marseillais.

Cet attrait pour les biens dans cet arrondissement a-t-il raréfié l’offre ?

D’une manière générale, le 8e arrondissement fait partie des secteurs les plus prisés de Marseille. Entre le mandat et le compromis, le délai de vente s’est raccourci. Certains biens se vendent en moins d’un mois ! C’est le cas notamment des maisons individuelles dont l’offre s’est sensiblement raréfiée. La croissance des candidatures à l’achat de biens immobiliers a engendré une pénurie des monopropriétés depuis quelque temps.

« Dans le 8e avec la hausse du prix au m², il y a de moins en moins de primo-accédants »

Pouvez-vous nous donner un profil type des acquéreurs recherchant un bien dans votre secteur ?

Il n’y a pas réellement de typologie d’acheteurs très précise. Notre clientèle est très hétéroclite, et c’est ce qui fait la richesse du marché immobilier marseillais. Nous trouvons bien entendu des acquéreurs locaux souhaitant s’offrir des biens plus grands que celui qu’ils détiennent actuellement. Nos clients provenant d’autres régions ne sont pas en reste. Ils cherchent un petit coin de soleil à proximité de notre prodigieux parc protégé des calanques pour s’installer soit en résidence principale soit en habitation secondaire pour les vacances ou la retraite. Les primo-accédants font partie également de notre clientèle, mais comme je l’ai évoqué précédemment, ils peinent à trouver des biens.

12 %

C’est le taux de maisons dans le 8e arrondissement de Marseille.

Pouvez-vous nous donner des exemples de prix pratiqués dans le 8e arrondissement de Marseille ?

Tout comme la typologie de clientèle que nous rencontrons, les prix immobiliers sont aussi très disparates. Pour acheter un bien ancien, il faut compter aux alentours de 3 000 €/m2. Un logement datant des années 90 peut s’évaluer légèrement en dessous de 4 000 €/m2. Quant aux plus récents, ils passent la barre des 4 000 € et se négocieront à 5 000 €/m2 environ, voire plus selon des critères bien définis.

Quels sont les biens les plus chers dans votre secteur ?

Tout d’abord, il faut savoir que le prix ne fait pas forcément la valeur du bien, car c’est la rareté qui fait gonfler les prix. Cependant, nous pouvons constater que les logements avec vue sur la mer sont évalués fortement à la hausse. C’est encore plus significatif sur les biens neufs qui peuvent atteindre jusqu’à 8 000 – 10 000 €/m2. Le cadre, l’environnement et les prestations proposées apportent une valeur supplémentaire et cela se ressent sur le prix de vente.

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Robert Pomsar
Robert Pomsar
Dirigeant
Orpi AIMH
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