« Dans le Vaucluse, les acquéreurs sont plus exigeants sur l’environnement »
Dans le Vaucluse, on relève trop d’acquéreurs face à un nombre insuffisant de vendeurs sur le marché immobilier. Alexandra Gameiro, directrice de l’agence Maurice Garcin de Pernes-les-Fontaines et Beaumes de Venise, indique qu’il est de plus en plus difficile de trouver un bien pour chaque acquéreur.
Dans le Vaucluse, la demande est encore très forte et l’offre baisse de plus en plus. « En revanche, les prix se sont stabilisés et n’augmentent plus depuis le début d’année », tempère Alexandra Gameiro, qui a observé un ralentissement de la demande en cette période. Mais la demande repart, notamment avec le retour de la clientèle provenant d’autres régions.
2 885 €/m²
C’est le prix immobilier des villas dans le Vaucluse.
Les villas avec jardin toujours prisées dans le Vaucluse
Avec le retour des beaux jours, les acquéreurs proviennent essentiellement de l’étranger ou d’autres régions. « Il s’agit de Parisiens, de Lyonnais, mais également de Belges, d’Anglais, de Suisses, etc », et la demande est principalement orientée vers des résidences secondaires. « Mais ces acquéreurs souhaitent de plus en plus requalifier la destination de leur acquisition et affirment acheter une résidence secondaire dans un premier temps pour que celle-ci devienne rapidement une résidence principale », précise Alexandra Gameiro. Les acquéreurs recherchent massivement des villas bien placées avec jardin, « car l’environnement compte beaucoup, les clients sont de plus en plus exigeants sur ce point ». Ils sont également de plus en plus attentifs au coût des travaux éventuels. Cela entraîne des négociations accrues, voire un désintérêt pour ces maisons à rénover qui sont énergivores, « car le prix des matériaux ne cesse d’augmenter ».
+10 %
C’est l’augmentation moyenne des prix à Avignon sur un an.
Tout se vend mais au bon prix
Les délais de vente ont considérablement baissé sur les biens au prix du marché et qui correspondent aux critères de recherche actuels. « Les maisons qui entrent dans ces critères prisés se vendent dans les 3 mois maximum, et les marges de négociation se réduisent, voire il n’y a plus aucune négociation sur le prix lorsque le bien est irréprochable. » Seuls les biens avec des travaux à effectuer font encore l’objet d’une négociation des prix. À ce titre, Alexandra Gameiro ajoute que « dans notre région : certes tout est vendable, mais au bon prix. Cela signifie que l’on ne peut pas vendre un bien avec travaux et en bord de route au même prix qu’un bien qui ne nécessite pas de travaux et qui est sans nuisance ».