Les étages élevés sont généralement plus chers. En effet ils ont la réputation d’être lumineux et moins bruyants, car surélevés par rapport à la rue. Si vous aimez vivre les rideaux tirés vous serez peut-être ravi d’habiter un rez-de-chaussée ou un premier : vous bénéficierez de la décote qui frappe les étages bas, moins recherchés.

Si vous n’êtes pas un adepte du jardinage ou des dînettes sous les étoiles, vous pouvez opter pour un autre appartement : les balcons et les terrasses font grimper les prix.

Le bruit est une notion relative. Vivre sur rue n’est pas forcément pénible pour tous : certaines personnes veulent impérativement entendre le fracas de la circulation !  Pensez aussi aux bruits isolés venant des cours intérieures et qui peuvent vous réveiller : roulement des poubelles de l’immeuble, conversations…Si vous êtes sensible au bruit, ouvrez les oreilles lors des visites avant de signer.

Quand on a 25 ans, cela maintient en forme de grimper quatre étages. À 30 ans avec un bébé dans le bras droit et les courses dans la main gauche, c’est beaucoup moins sympathique.

Les couloirs comptent dans la surface (et le prix) et ne sont pas très rentabilisables… à moins d’y poser des placards ou des étagères.

L’éloignement des transports en commun est un handicap si vous les utilisez tous les jours. Pas si vous vous déplacez uniquement en voiture ou que vos enfants vont à l’école juste à côté. La proximité des transports augmente toujours le prix d’un bien. L’absence de parking dans une rue toujours bondée n’aura d’incidence que si vous êtes motorisés.

La proximité et la qualité des écoles n’ont d’importance que si vous avez des enfants en âge d’être scolarisés. Mais il faut y penser si vous projetez d’agrandir la famille sans pour autant déménager.