« Sainte-Maxime, un marché dynamique quasiment en état de pénurie de bien »
Laurent Vaugarny, gérant de Arthurimmo.com à Sainte-Maxime, nous dresse le portrait du marché spectaculairement tendu de cette commune, où de nombreux vendeurs semblent attendre la fin des élections tandis que les acheteurs se languissent.
Comment se porte le marché immobilier à Sainte-Maxime ?
Comme globalement un peu partout en France, nous nous efforçons de faire face à une raréfaction des biens disponibles à la vente. Afin de vous illustrer la situation, il y a deux ans notre portefeuille comprenait 200 biens, alors qu’actuellement nous n’en disposons que de 30 à proposer à notre clientèle. Nous n’avons quasi plus de stocks, les biens entrent et sortent directement. Il y a eu beaucoup de ventes ces deux dernières années et cela a donc considérablement participé à la diminution du stock de biens en vente.
5 859 €/m²
C’est le prix moyen de l’immobilier dans la ville de Sainte-Maxime.
Tout ceci signe-t-il une augmentation des prix à venir ?
Effectivement, cela commence d’ailleurs tout doucement à s’amorcer. La pénurie de biens rend les négociations moins importantes et les prix augmentent de fait. Les acheteurs restent lucides et n’achètent pas à des prix largement surévalués par rapport au marché. Mais c’est vrai qu’il y a quand même une forme d’hystérie qui s’installe.
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Quel est le profil type des acquéreurs ?
Nous rencontrons quelques étrangers qui commencent à revenir après une crise sanitaire mondiale, la majorité de notre clientèle est composée de Français pas forcément originaires de la région. Ce type de clientèle recherche d’ailleurs surtout des résidences secondaires.
56 %
C’est la proportion que représentent les résidences secondaires dans la ville de Sainte-Maxime.
Quelles sont les perspectives pour le marché immobilier de la ville pour cette année ?
Notre préoccupation principale est de trouver des biens à vendre cette année. Nous avons toujours eu l’habitude de travailler avec du stock et cela nous déstabilise forcément. Le début d’année est très actif donc nous restons positifs, mais il faut voir si cela se confirme dans la durée. Nous sommes désormais habitués à travailler par vague avec la crise sanitaire et nous saurons nous adapter malgré tout !