Champignons et moisissures, personne n’y voit d’inconvénient dans une bonne salade ou son roquefort, mais c’est une autre histoire quand ils commencent à investir votre maison. Peu esthétiques, mauvais pour la santé, ils peuvent même ronger votre intérieur… Avant d’en arriver là, quelques commandements à suivre à la lettre pour circonscrire au plus vite l’invasion !
1. L’humidité, tu éviteras
Si vous remarquez que les murs de votre salle de bain ou de votre cuisine sont parfois couverts de moisissures, ce n’est pas un hasard. Un fort taux d’humidité additionné à la chaleur crée un microclimat idéal pour ce type de cultures, dont on se passerait volontiers. De manière générale, empêchez au maximum l’humidité d’infiltrer votre maison. Ainsi, posséder un aquarium ou étendre son linge à l’intérieur sont des facteurs potentiellement à risque. Limitez également les plantes vertes d’intérieur car si elles présentent bien des avantages, elles sont aussi des réservoirs à spores.
2. L’aération, tu privilégieras
Et oui, on ne le dira jamais assez, aérer en grand votre maison est un geste essentiel pour votre santé mais aussi celle de votre maison. Les scientifiques qui étudient les pathologies comme l’asthme, les allergies chroniques et les irritations du système respiratoire préconisent d’ouvrir en grand vos fenêtres pendant au moins dix bonnes minutes, matin et soir.
Si cela ne suffit pas et que de nouveaux champignons ou autres moisissures réapparaissent, vous devrez sûrement revoir votre système de ventilation et envisager quelques travaux en vous tournant vers des professionnels. Enfin, pour ceux qui réinvestissent leur résidence secondaire de temps en temps, demandez si vous le pouvez à votre sympathique voisin de venir aérer votre maison quelques jours avant votre arrivée. Sinon, ouvrez le plus longtemps possible vos fenêtres une fois les valises posées.
3. De l’huile de coude, tu useras
Evitez l’humidité et aérer, c’est une chose mais il va falloir maintenant nettoyer les zones déjà attaquées. Un grand ménage s’impose dans les pièces d’eau qu’il faut régulièrement dépoussiérer, puisque c’est au cœur de ces zones que les gouttes de condensation se logent, permettant ainsi le développement de la moisissure et des champignons.
Vous devez aussi vous attaquer aux parties déjà infestées. Munissez-vous de gants en caoutchouc, d’un masque à poussière et frottez à l’aide d’une éponge les plaques de moisissures avec de l’eau de javel diluée au 1/20e. N’oubliez pas non plus de nettoyer vos grilles d’aération et d’air conditionné. Si, malgré votre acharnement et l’utilisation de différents traitements, vous ne venez pas à bout de ces plaques, il vous faudra malheureusement vous séparer de ces objets pour éviter le départ de nouvelles colonies.
4. Le grand méchant mérule, tu traqueras
Si la prévention des autres champignons s’avère plus facile et efficace, le mérule présent dans les maisons est catastrophique et, à terme, destructeur. Présent dans les forêts humides, ce champignon a pour conséquence de réduire en poussière les arbres morts et les souches. En se propageant dans l’air sous forme de spores microscopiques, il est très contagieux et lorsqu’il se loge au cœur de votre charpente et de vos boiseries, il peut provoquer l’effondrement des structures de la maison. Reconnaître le mérule, l’éradiquer et empêcher son retour n’est pas une affaire qu’il faut prendre à la légère et il convient de faire appel à des professionnels aguerris.
Bon à savoir : À défaut d’un diagnostic obligatoire, en cas de vente ou de location, faites appel à un professionnel reconnu si vous souhaitez vous installer dans une maison dans des régions telles que la Normandie ou la Bretagne, particulièrement touchées par ce champignon dévastateur.
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