Au printemps, c'est la saison du jardinage ! Si vous êtes l’heureux propriétaire d’un grand terrain ou d’une petite jardinière sur votre balcon ou terrasse, savez-vous comment utiliser au mieux ces matériaux organiques ? Voici nos conseils sortis tout droit de terre !
Compost, la seconde vie de vos déchets
Avec ses réceptacles bon marché et de plus en plus esthétiques que l’on trouve dans les magasins de bricolage et les jardineries, faire son compost s’avère simple comme bonjour. En amoncelant déchets organiques (pelures de pommes de terre, tas de feuilles mortes, etc.), mais aussi pain sec ou marc de café, il est très facile de composer son propre fertilisant.
Quel usage ?
Mélangé à de la terre, il améliore nettement la qualité du sol en renforçant son stock d’humus. En ajoutant du compost dans votre potager, au pied des arbres et des plantes, le sol devient plus fertile et les pousses, plus vigoureuses. C’est une véritable cure « dynamisante » après la période des frimas.
Soucieuses de ne pas empoisonner les sols et les nappes phréatiques, de nombreuses mairies ont mis en place des opérations pour inciter leurs riverains à réaliser leur propre compost. Renseignez-vous au sein de votre commune, vous pourrez peut-être obtenir un collecteur à moindre coût et récolter de bons conseils pour son entretien.
À chaque plante son terreau
Pas facile de s’y retrouver dans la jungle des terreaux car on en trouve de toutes sortes et à tous les prix. Pour bien faire, il faudrait idéalement connaître les carences de vos plantes et opter pour un terreau spécifique à chaque espèce. Dans le doute, par souci d’économie et de place, choisissez un terreau dit universel qui aura le mérite de régénérer l’ensemble de vos plantations sans leur nuire. Un terreau efficace privilégie le naturel aux engrais chimiques et est composé de tourbe blonde et brune, de compost d’écorces, d’argile et de fibres de bois.
Quel usage ?
Si vos plantes (d’extérieur ou d’intérieur) en pot comme en bac, ont triste mine, c’est le moment de rempoter. Cette action simple permettra de régénérer la terre et du lui apporter son lot de minéraux indispensables. Parfait également pour mettre en terre une nouvelle plantation et lui offrir ainsi un bon lit d’oligo-éléments. Attention toutefois à bien veiller à la saison idéale – printemps ou automne – pour dépoter et/ou remporter une plante qui est différente suivant les espèces.
Il n’est pas impossible de concocter son propre terreau, mais cela demande du temps et de solides connaissances en jardinage. Il faudra alors composter exclusivement des feuilles d’aulne ou de frêne. Vos efforts seront récompensés et vous obtiendrez un terreau bien plus fertile que ceux que l’on trouve dans le commerce.
Fertilisant ancestral, le fumier
Utilisé depuis des siècles pour nourrir la terre et favoriser la pousse de tous types de végétaux, il est possible de s’en procurer sans pour autant habiter près d’une ferme. Issu généralement des excréments de gros mammifères (chevaux, bœufs, vaches, porcs ou moutons), c’est littéralement la litière des animaux et une source inépuisable d’apports pour les plantations.
Quel usage ?
Riche en azote, en phosphore et en potassium, il améliore la qualité de la terre et donc la pousse et la résistance de vos plants et de votre gazon. De plus, il favorise la régénération de l’humus de votre sol. Toutefois, tous les terreaux ne sont pas compatibles avec les différentes natures de sol et, à défaut d’être un jardinier chevronné, seule une analyse de la terre permettra de connaître ses carences et ses spécificités.
Mieux vaut privilégier les fumiers dont vous connaissez l’alimentation et les conditions d’élevage. En clair, plus c’est bio et naturel, plus le fumier est efficace et respectueux de l’environnement.
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