La demande est supérieure à l’offre car les acquéreurs sont en pleine dynamique et poursuivent leur projet, tandis que les vendeurs sont davantage sur la retenue et s’abstiennent de mettre en vente. On commence à relever une pénurie de biens à vendre.

On ne relève presque plus de délai de vente : un bien qui rentre à la vente est vendu presque immédiatement. De plus, les acquéreurs cherchent de moins en moins à négocier les prix dans la plupart des cas et les biens partent de plus en plus au prix affiché ou proche du prix affiché.

Ce sont surtout les vendeurs qui sont plus attentistes, les clients acquéreurs sont nombreux mais le volume de demande demeure assez stable. En face, les personnes qui pourraient être susceptibles de mettre en vente leur bien attendent que la situation sanitaire s’améliore et que le contexte se stabilise pour limiter les risques au maximum.

Les taux d’emprunt sont certes très bas, et pourtant les conditions d’octroi des crédits immobiliers ont été nettement durcies. Cela nous amène à voir des personnes qui avaient reçu un accord de principe de leur banque en automne dernier, et dont les dossiers de demande de prêt sont aujourd’hui plus difficilement validés. Actuellement, si une personne ne dispose pas à minima d’un montant d’apport qui couvre les frais de notaire + 5 à 10 % du prix de vente, elle aura plus de difficulté à obtenir son prêt immobilier.

Nous demandons aux clients acquéreurs de réaliser des simulations concernant leur capacité d’emprunt avant de débuter leurs recherches, pour éviter au maximum les contre-temps et les déceptions. Quant aux vendeurs, nous leur conseillons de vendre en ce moment, car même si le contexte leur paraît instable, il leur est pourtant favorable car la demande est exponentielle.

Le marché immobilier du Pays d’Aubagne demeure attractif car la demande ne désemplit pas et tout porte à croire que lorsque la crise sanitaire sera derrière nous, le marché immobilier va se rééquilibrer et nous rentrerons davantage de biens à vendre.