« À Nice, le marché immobilier a parfaitement résisté à la crise »
Intervenant à Nice et dans les communes voisines de Menton à Cannes, Laura Petrova, manager de l’agence Petrova Immobilier, présente ses réflexions sur le marché immobilier niçois et les conseils à suivre.
Quel regard vous portez sur le marché immobilier niçois ?
Les prix sont stables voire à la hausse. Ils avaient commencé leur progression en 2016 et ont davantage stagné durant la crise sanitaire. Le nombre d’octrois de crédits immobiliers a également été ralenti, mais les taux de crédit sont toujours historiquement bas. Le marché immobilier a globalement bien résisté à la crise sanitaire, et nous-mêmes, en tant que professionnels, sommes devenus plus réactifs et efficaces grâce au digital.
4 676 €
C’est le prix immobilier moyen au m2 d'un appartement ancien à Nice.
Comment vous envisagez l’évolution du métier de l’immobilier ?
On va peut-être assister à la disparition des petites agences et des particuliers, incapables de prendre le virage du digital, entrainant à la fois une forte concentration parmi les professionnels de l’immobilier et l’avènement d’un plus grand professionnalisme.
« Si vous croyez qu'un professionnel coûte cher, vous n’avez aucune idée de ce que peut vous coûter un incompétent »
Laura Petrova, manager de l’agence Petrova Immobilier
Quels sont les meilleurs conseils à apporter aux vendeurs actuellement ?
Ne pas prendre à la légère la vente de leur bien, au risque de perdre du temps et de l’argent. Les étapes à respecter : estimation sérieuse, constitution rigoureuse du dossier et son étude, stratégie pour vendre, choix de l’avant-contrat, ses conditions suspensives et son suivi. Sans oublier de vérifier la solvabilité de l’acquéreur, impossible à réaliser par un particulier. Contrairement au professionnel qui, non seulement peut demander les justificatifs de revenus et d’apport, mais qui a également l’obligation de s’assurer de la solvabilité, et demeure responsable vis-à-vis de son client.
+1,6 %
C’est l’augmentation moyenne des prix immobiliers niçois.
Et envers les acquéreurs ?
D’écouter leurs envies : notre chez-nous est une image de nous, l’endroit où nous passons la plupart de nos 24h. La joie de vivre commence par le bien où on vit. Il faut également privilégier l’emplacement, si l’on doit être amené(e) à revendre.