Oui, le marché immobilier est tonique et les biens se vendent en quelques jours seulement. En revanche, les vendeurs sont plus réservés, ils paraissent dans l’attente d’un meilleur contexte pour concrétiser leur projet.

Ils augmentent dans les secteurs résidentiels prisés comme les bords de mer, mais ils stagnent dans les autres secteurs. Les marges de négociation sont également plus faibles car les biens en vente se font plus rares, ils sont vendus rapidement.

Ils recherchent des résidences principales pour 70 % d’entre eux, de l’investissement locatif pour 20 % et des résidences secondaires pour 10 % des acquéreurs.

Les quartiers en bord de mer et les collines qui offrent une vue mer sont très demandés, tout comme les logements situés en centre-ville, en particulier lorsqu’ils comprennent un espace extérieur et un stationnement.

Les taux ont beau demeurer historiquement bas, les banques ont durci les conditions d’octroi pour certains profils. Au-delà de 35 % d’endettement, il n’est plus possible d’obtenir un prêt, et nous avons relevé davantage de refus de prêt en 2021 qu’en 2020 car les banques sont très attentives concernant l’apport.

L’offre se fait plus rare et la plupart des biens ne sont pas passés en publicité, il est donc essentiel que les acheteurs franchissent la porte des agences. Mais il est également impératif de valider son budget et sa capacité d’emprunt avec une banque en amont, cela permet d’être réactif au moment de formuler une offre d’achat et de ne pas rater une opportunité. Les vendeurs doivent être accompagnés par un professionnel de l’immobilier car ce dernier justifie d’une fine connaissance du marché immobilier lui permettant d’évaluer le bien au juste prix.