Dans le neuf, les frais d’acquisition (injustement appelés frais de notaire) voient leur montant varier entre 2 et 3 % du prix d’achat du logement. À titre de comparaison, ils représentent de 7 à 8 %  du prix d’achat d’un bien immobilier ancien.

Le prix de vente d’un logement neuf est environ 20 % plus élevé que celui d’un logement ancien. En 2021, devenir propriétaire coûtait ainsi 4 228 € du m² dans le neuf mais seulement 3 553 € du m² dans l’ancien. À l’origine de cet écart, une hausse du prix du foncier qui se répercute sur le coût de construction du neuf.

En faisant l’acquisition d’un logement neuf, on évite d’avoir de coûteux travaux (ravalement de façade, réfection de toiture…) à financer à court/moyen terme. Et pour cause, dans le neuf, les garanties obligatoires (de parfait achèvement, de bon fonctionnement, décennale) permettent de se retourner, le cas échéant, contre le constructeur ou le promoteur.

À moins d’y entreprendre des travaux de rénovation, il est possible d’emménager rapidement dans un logement ancien. À l’inverse, en achetant sur plans, de 12 à 18 mois sépareront, le plus souvent, la signature de votre contrat de réservation de celle de votre emménagement.

Les réglementations auxquelles ils sont soumis font que les logements neufs affichent de meilleures performances énergétiques que les logements anciens. Outre un meilleur confort thermique, faire le choix du neuf permet aussi de profiter d’habitations peu énergivores et donc de réduire sa facture énergétique (fioul, gaz, électricité). Pour autant, dans l’ancien, 23 % des futurs acheteurs renonceraient  à leur projet si le DPE du bien qu’ils envisagent d'acquérir laissait à désirer…

Si le marché de l’immobilier ancien tend à être pénurique, celui du neuf l’est plus encore. D’autre part, le coût du foncier fait que les constructions neuves sont rares dans les centre-villes des grandes métropoles.