Mousseur de robinet qui lâche, VMC défectueuse, évier non étanche, qui prend en charge les frais de réparation dans votre salle de bain ? On vous dit tout.
Au locataire les menues réparations
Avis aux locataires : l’entretien courant de la salle de bain est à votre charge. Sur la durée de votre bail, vous êtes par exemple tenus de nettoyer ou de remplacer les joints de lavabo ou de baignoire défectueux, d’entretenir le carrelage et les murs pour empêcher l’apparition de taches de moisissures, de faire briller robinets et pommes de douche pour éviter les dépôts de tartre. Côté WC, le locataire s’occupe également de déboucher les canalisations et de remplacer les accessoires de chasse d’eau (joints, robinet-flotteur, bouton-soupape).
Au proprio les gros travaux
Vous êtes propriétaire ? Avant de louer votre logement, veillez à ce que la salle de bain soit en excellent état : aérée, chauffée et saine. Elle doit disposer par ailleurs de meubles étanches et fonctionnels. En cas de panne de VMC, vous prenez en charge les frais de réparation ou de remplacement de la ventilation. Même chose pour les toilettes, les éviers, la baignoire ou le carré de douche si l’un de ces éléments s’avère vétuste. Vous assumez enfin l’entretien du chauffe-eau et la réfection des murs et des plafonds.
Du cas par cas pour les situations particulières
En cas de dégradations survenues durant le bail, c’est évidemment au locataire d’assumer les frais de réparation dans la salle de bain. Sous peine de les voir retenir lors de la restitution du dépôt de garantie. D’autres travaux exceptionnels ne pourront être facturés au propriétaire : si un locataire en situation de handicap ou de perte d’autonomie veut se doter d’aménagements spécifiques, les travaux d’adaptation seront à ses frais.
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