« À Paris, il n'y a pas réellement d'exode urbain, l'immobilier reste dynamique »

La rédaction
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La demande immobilière sur Paris et sa première couronne desservie par le métro reste forte. Bruno Aussenac, gérant de l’agence Arc-en-Ciel Immo à Paris nous éclaire sur son marché.

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La crise sanitaire n’a pas entamé l’attractivité de Paris et de sa proche couronne. © Beautiful landscape – Shutterstock

Comment se porte le marché immobilier sur Paris et sa première couronne ?

Bruno Aussenac - Malgré la crise sanitaire, il demeure très dynamique. Nous n’assistons pas réellement à un exode urbain. Certains parisiens vendent pour acheter un logement plus spacieux, si possible avec un espace extérieur, mais ils restent sur Paris ou ses proches environs.

10 727 €/m²

C’est le prix moyen pour l’achat d’un appartement à Paris.

Quels sont les impacts de la crise sanitaire sur les critères de recherche des acquéreurs ?

Les acquéreurs ont pris conscience qu’un logement est un réel espace de vie. Le développement du télétravail est pour beaucoup dans cette évolution. Ils aspirent, de manière générale, à un meilleur cadre de vie et à trouver un logement où ils peuvent facilement télétravailler.

Avez-vous observé une évolution des prix ces dernier mois sur Paris et sa proche banlieue ?

À la fin du premier confinement, nous avons constaté une légère diminution des prix. Depuis, le stock de bien à vendre s’est épuisé et les prix sont, depuis six mois, stables.

Quels sont les secteurs plébiscités par les acheteurs ?

Il n’y a pas réellement de secteurs plus recherchés que d’autres. Les acquéreurs sont attentifs à la proximité d’une station de métro pour pouvoir circuler facilement.

+ 4,7 %

C’est la hausse des prix, sur un an, de l’immobilier ancien parisien.

Les délais de vente ont-ils changé depuis le début de la crise sanitaire ?

Avant le premier confinement, il fallait compter moins de trois mois pour vendre un logement dans la capitale ou ses proches environs. Depuis, les délais de vente varient considérablement d’un bien à l’autre. Certains se vendent en une semaine à trois mois alors que d’autres ne partent qu’au bout de six mois.

« Les délais de vente sont très variables d’un bien à l'autre sur Paris »

Bruno Aussenac, gérant de l’agence Arc-en-Ciel Immo à Paris

Pensez-vous que le marché immobilier va rester dynamique ces prochains mois ?

Il y a tout lieu d’être optimistes car nous approchons des beaux jours. L’activité aux mois de mai à juillet devrait être importante.

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Bruno Aussenac
Bruno Aussenac
Gérant
Arc-en-Ciel Immo
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