Bertrand Crissin et Romain Brignone - Il a su garder tout son dynamisme ces derniers mois malgré certains changements. Nous observons un allongement général des délais de vente. Les acheteurs apparaissent plus vigilants qu’auparavant et hésitent avant de faire une offre d’achat. Nous constatons également que le marché fonctionne par vague. Durant les mois de décembre à février, nous avons réalisé de nombreuses transactions, puis nous avons eu affaire à quelques mois plus calmes. En ce moment, nous effectuons de très nombreuses estimations, ce qui laisse augurer un nombre conséquent de prochaines mises en vente.

Nous sommes sollicités en majorité par des familles cherchant à profiter du marché pour s’offrir du volume, soit dans des espaces extérieurs ou dans des pièces supplémentaires pour créer un bureau ou un espace de télétravail. C’est un corollaire indéniable de la période que nous venons de traverser. Nous avons également vu réapparaître une jeune clientèle de primo-accédants qui profite des taux de crédit immobilier bas. De plus, les banques sont encore souples pour les conditions d'octroi des prêts immobiliers.

Les prix de vente souhaités par les vendeurs sont toujours assez élevés. Cependant les acquéreurs se détournent actuellement des biens qui paraissent surestimés, donc ce n’est pas nécessairement une stratégie payante. 

Paris est recherchée dans son ensemble, il n’y a pas réellement de secteurs plus recherchés que d’autres. Tout dépend du type d’acquéreurs et du budget.

Les délais de vente varient en fonction du type de logement mais, en moyenne, il faut compter deux mois pour qu’un bien trouve preneur.

Il y a tout lieu d’être optimiste. Paris a toujours attiré les acquéreurs et cela n’est pas près de s’arrêter.