« À Meyrargues, la demande est très forte pour tous les types de biens »

Mélanie Philippo
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Meyrargues est une ville du sud de la France faisant partie de la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Au cœur de la vallée de la Durance, elle attire de nombreux acquéreurs. Jacques Markarian, gérant de l’agence Smartimmo située au cœur de la ville médiévale, évoque avec nous la situation du marché immobilier du secteur.

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Meyrargues, un village médiéval où il fait bon vivre. © Danist - Shutterstock

Dans quel secteur géographique êtes-vous amenés à travailler ?

Nous travaillons essentiellement à Meyrargues, ainsi que dans les communes situées à une vingtaine de kilomètres autour. Nous nous rendons aussi bien à Peyrolles-en-Provence, qu’à Pertuis, ou encore Le Puy-Sainte-Réparade. Ce sont les villes sur lesquelles nous travaillons le plus. Nous intervenons également à Aix-en-Provence.

3 369 €/m²

C’est le prix moyen d’un logement dans le département des Bouches-du-Rhône.

Certains quartiers sont-ils plus prisés que d’autres à Meyrargues ?

Toute la ville est demandée, mais certains secteurs sont plus recherchés que d’autres. Les quartiers résidentiels sont notamment les plus prisés. Aujourd’hui, nous avons plus d’acquéreurs centrés sur les villas que sur les appartements. Mais depuis la crise, même les appartements sont très demandés.

« La crise sanitaire a eu un impact sur les prix de l’immobilier »

Jacques Markarian, gérant de Smartimmo à Meyrargues

En combien de temps un bien au prix du marché peut-il se vendre ?

Le délai est très rapide. Un bien proposé au prix du marché peut se vendre en une semaine. Encore une fois, cela concerne davantage les appartements avec extérieur, ou les maisons avec jardin. Ce qui se vend un peu moins bien, ce sont les appartements qui n’ont pas d’extérieur, sauf pour les investisseurs qui ont pour but de les louer. En effet, il y a une forte demande à la location.

2 716 €/m²

C’est le prix moyen d’une maison à Meyrargues.

Quelles ont été les conséquences de la crise sanitaire, y a-t-il eu un impact ?

Je dirais que cela a permis de vendre plus rapidement qu’avant puisqu’il y a une très forte demande et très peu de biens. En revanche, la crise sanitaire n’a pas vraiment augmenté le nombre de transactions.

Avez-vous eu de nouveaux critères des acheteurs, comme des demandes d’extérieur, ou d’une pièce supplémentaire ?

Effectivement, certains critères auparavant inexistants sont apparus. Depuis le développement du télétravail, les futurs acheteurs nous demandent si le logement dispose d’une connexion par la fibre. Pour ce qui est du critère de l’extérieur, nous ne l’avons pas particulièrement ressenti. Le secteur est entouré de pinèdes. Même si les gens n’ont pas d’extérieur, ils sont tout de suite dans les collines pour aller se promener, s’aérer. Malgré tout, la demande de biens avec extérieur a toujours connu une forte demande. Ce n’est pas forcément lié à la crise sanitaire.

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Jacques Markarian
Gérant
Smartimmo
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