« À Grenoble, la recherche de maisons individuelles est en forte hausse »
Comment la capitale des Alpes a-t-elle traversé la crise sanitaire ? L’impact a-t-il été positif ou négatif ? Nathalie Panalier, co-gérante de l’agence Trenta Immobilier à Grenoble, fait l’état des lieux du marché grenoblois.
Dans quel secteur géographique êtes-vous amenés à intervenir ?
Nous intervenons sur la métropole grenobloise ainsi que sur les communes environnantes et dans la vallée du Grésivaudan, le pays Voironnais, le sud Grésivaudan, le Nord Isère et les massifs de la Chartreuse, Vercors, Belledonne et Trièves. Une équipe de collaborateurs indépendants travaille spécifiquement sur la Drôme, l’Ardèche et la Savoie.
Comment se porte le marché de l’immobilier grenoblois ?
Certains secteurs du bassin grenoblois ont observé une légère hausse des prix, mais dans la tendance, ceux-ci restent stables. La demande en maisons individuelles et en appartements avec extérieur (terrasse, rez-de-jardin) est forte. Cela est dû à un retard dans la délivrance des permis de construire, causé par la crise de la Covid.
2 448 €/m²
C’est le prix moyen pour un logement à Grenoble.
Quels sont les délais moyens de transaction ?
Un bien proposé au prix du marché se vend en moins d’un mois, et parfois même en quelques heures. Le délai de transaction moyen se situe entre 2 et 3 mois pour le secteur sud de Grenoble.
3 708 €/m²
C’est le prix moyen pour un appartement dans le quartier de l’Île Verte à Grenoble.
Quel conseil donneriez-vous à une personne ayant le projet d’acheter, de vendre ou d’investir dans votre secteur ?
Pour acheter comme pour vendre, je conseillerais de faire appel à un professionnel de l’immobilier pour préparer le projet en faisant appel à différentes banques ou courtiers afin de connaître le niveau d’obtention de prêt auquel ils peuvent prétendre. Prise en compte des diagnostics, documents obligatoires, taxes, charges... Les vendeurs doivent être accompagnés par un professionnel de l’immobilier qui les éclairera sur la transaction qu’ils souhaitent mener (achat ou vente). Pour les investisseurs, il est conseillé d’obtenir une rentabilité minimum de 6 % nets et tenant compte des charges et travaux pouvant intervenir sur le bien à acquérir.
« Il y a peu d’offres, ce qui fait grimper les prix »
Nathalie Panalier, co-gérante de l’agence Trenta Immobilier à Grenoble
Suite au premier déconfinement, avez-vous remarqué une évolution des demandes ou des critères des acquéreurs ?
Les acquéreurs se tournent vers des appartements plus grands. Par exemple, ceux qui cherchaient des 2 pièces veulent à présent un 3 pièces. Ce nouveau critère est apparu avec le développement du télétravail. Les appartements qui bénéficient d’un extérieur se vendent plus rapidement que les autres. Pour les acquéreurs qui cherchent des maisons, le critère de l’extérieur et de la taille du terrain est plus important qu’avant. Ils font également attention aux bruits environnants.