La demande immobilière est toujours importante sur Paris et sa proche périphérie. Les prix de l’immobilier ont cependant tendance à marquer un peu le pas. Bruno Aussenac, gérant et expert de l’agence immobilière parisienne Arc-en-Ciel Immo implantée dans le 4e arrondissement de Paris, nous en dit plus sur les dernières tendances de l’immobilier dans la capitale.
Sur quel quartier parisien votre agence intervient-elle ?
Bruno Aussenac – L’agence se situe au cœur du 4e arrondissement de Paris, mais nous intervenons sur l’ensemble de la capitale et sur les communes avoisinantes desservies par une ligne de métro.
Comment se porte le marché immobilier parisien depuis le premier déconfinement ?
Suite au premier déconfinement, l’activité immobilière a repris fortement et les transactions immobilières se sont multipliées. Les acheteurs avaient réfléchi à leur projet immobilier durant la période de confinement et souhaitaient se lancer rapidement dans la recherche d’un bien. Durant le deuxième confinement, nous avons pu poursuivre nos échanges avec les clients et l’ensemble des professionnels du secteur même si les visites immobilières physiques ont été interrompues. Depuis la reprise des visites, les clients sont moins nombreux, mais très déterminés. Après avoir enregistré une légère baisse, on observe une certaine stagnation des prix sur Paris.
« Sur Paris, la demande immobilière est très forte sur les appartements disposant d’un espace extérieur »
Bruno Aussenac, gérant et expert de l’agence immobilière parisienne Arc-en-Ciel Immo.
Les critères de recherche de vos clients ont-ils évolué ?
Les acquéreurs veulent, en règle générale, des logements plus spacieux, idéalement avec un coin bureau pour pouvoir télétravailler. De plus, ils sont de plus en plus nombreux à demander un espace extérieur même si l’offre sur ce type de bien est relativement faible sur Paris. Ils passent bien souvent outre ce critère devant la pénurie de l’offre.
Certains secteurs sont-ils plus demandés que d’autres sur Paris ?
Chaque secteur est adapté à un certain type de clientèle donc il n’y a pas réellement de quartiers plus prisés que d’autres dans la capitale. Chacun a ses particularités et le budget conditionne, en grande partie, les zones de recherche des acquéreurs. Les clients se focalisent davantage sur les caractéristiques propres au bien. Avec les confinements successifs, ils ont pris conscience que le logement n’était pas uniquement un lieu pour dormir, mais à vivre, et qu’il était important de s’y sentir bien.
Bon à savoir
10 689 €/m², c’est le prix moyen pour l’achat d’un appartement ancien sur Paris.
5,4 %, c'est la hausse des prix sur 1 an des logements anciens parisiens.
D’après vous, comment va évoluer le marché immobilier parisien dans les mois à venir ?
Il est très difficile de prévoir quelles vont être les réactions du marché immobilier à court et moyen terme. Ce que nous constatons pour le moment, c’est qu’il résiste bien. Nous ne sommes pas inquiets, nous avons traversé d’autres crises économiques et nous nous sommes toujours adaptés. Il en sera de même si nous assistions à un certain retournement du marché dans les prochains mois.