« Dans la Vallée de l’Arc, la rareté des biens provoque une hausse des prix »
Dans la vallée de l’Arc, les biens disponibles à la vente se font de plus en plus rares. En parallèle, la demande se renforce. Patrice Amate, président de la Société Immobilière de Trets, nous confirme cette tendance et nous donne les clés pour mieux comprendre le marché immobilier du secteur.
Dans quel secteur travaillez-vous ?
Nous sommes spécialisés dans la zone de la vallée de l’Arc. Nous intervenons donc sur les communes de Trets, Peynier, Rousset et Puyloubier. Nous travaillons également dans le Var sur les communes de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume et Pourrières par exemple. Nous vendons plus ponctuellement des biens sur Aix-en-Provence, Les Milles et Bouc-Bel-Air. Notre rayon d’action est par conséquent d’environ 35 kilomètres autour de Trets.
Comment qualifieriez-vous le marché immobilier de votre secteur ?
Actuellement, on peut dire qu’il est très dynamique avec une demande particulièrement élevée et une offre qui a souvent du mal à suivre.
350 000 €
C’est le prix d’une maison en lotissement dans la ville de Trets.
Avez-vous une idée de l’origine de cette pénurie ?
Cela est dû principalement aux nombreux acheteurs, mais aussi aux vendeurs craignant de ne pas pouvoir trouver un bien leur correspondant après avoir vendu le leur. Ils ont donc décidé de mettre en stand-by leur projet de revente. Cette demande plus importante que l’offre a eu comme principal effet de tirer les prix vers le haut.
Quels sont les secteurs les plus prisés, ceux qui ont le plus de potentiel ?
Il n’y a plus aujourd’hui de secteurs plus recherchés que d’autres. La pénurie de biens disponibles à la vente pousse les acheteurs à moins délimiter leur zone de recherche. Ils s’intéressent donc à de nombreuses communes aux alentours, quitte à s’éloigner de leur lieu de travail par exemple.
25 minutes
C’est le temps de trajet nécessaire pour rejoindre Aix-en-Provence de Trets.
Quel est le délai de transaction moyen à Trets et dans les environs ?
Actuellement, un bien au prix du marché va se vendre en seulement vingt-quatre heures, sans la moindre négociation. Les transactions se concluent très rapidement sous l’effet de la pénurie qui caractérise notre marché.
« Pour un locataire, trouver un logement sur Trets est devenu compliqué »
Patrice Amate, président de la Société Immobilière de Trets
Pouvez-vous me donner des exemples de prix de biens dans ce secteur reflétant l’état du marché ?
Nous venons par exemple de vendre deux appartements récents sur Trets aux prix de 190 000 € pour un T2 et 310 000 € pour un T4. Une maison à la campagne se négocie autour de 600 000 €.
Qu’en est-il du marché de la location de Trets ?
Il est assez similaire. Dans notre portefeuille de gestion locative, aucun logement n’est vacant, alors même que nous gérons de très nombreux biens. Cet élément est très révélateur de la tension qui règne actuellement sur le marché locatif de Trets.
