« Les villages aux alentours de Thionville sont prisés des acheteurs »

Mélanie Philippo
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Thionville et sa région profitent pleinement du dynamisme économique de son voisin luxembourgeois. Locaux et frontaliers sont ainsi nombreux à venir s’installer dans ce secteur permettant à l’immobilier de poursuivre sa croissance. Karine Karas et Katia Moriceau, collaboratrices associées de l’agence Aprim, nous expliquent les spécificités du marché thionvillois. 

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Le quartier de Victor Hugo et ses maisons sont très appréciés des acquéreurs. © Poleijphoto - Shutterstock

Dans quels secteurs êtes-vous amenées à intervenir ?

Depuis plus de 30 ans, notre agence réalise des transactions et quelques locations à Thionville. Nous intervenons également dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres autour de l’agglomération. Nous sommes régulièrement sollicitées pour collaborer avec les promoteurs afin de participer à la commercialisation de leurs projets.

1 800 à 3 500 €/m²

C’est la fourchette des prix de l’immobilier à Thionville.

Le marché immobilier de Thionville est-il un secteur dynamique selon vous ?

Absolument ! Il se porte même très bien. La crise sanitaire a même boosté les ventes. Nous avons ainsi réalisé une cinquantaine de transactions en 2020. Notre volume de ventes a donc été très satisfaisant et les mois de fermeture administrative n’ont finalement eu aucun impact sur notre bilan global.

2 678 €/m²

Il s’agit du prix moyen d’une maison dans le quartier de Guentrange à Thionville.

Quel est le profil de votre clientèle sur Thionville ?

Il est très varié. Nous recevons beaucoup de demandes de la part de locaux et de frontaliers. La plupart sont des Français qui travaillent au Luxembourg et qui viennent en Moselle pour profiter des prix de l’immobilier plus abordables que ceux pratiqués au Grand-Duché. L’attrait économique de ce pays attire autour de Thionville des acheteurs provenant de toute la France.

Y a-t-il des quartiers ou des secteurs plus prisés par les acheteurs à Thionville ?

Avec la crise sanitaire, la maison ou du moins l’appartement avec terrasse ou jardin sont devenus les biens les plus demandés. Par conséquent, les acheteurs se dirigent davantage vers les secteurs qui offrent ce type de logements. Les quartiers de Guentrange, Victor Hugo, Napoléon ou Saint-Pierre sont donc très souvent recherchés. La proximité de la gare SNCF et du centre-ville est également un critère important pour un grand nombre d’acquéreurs à Thionville.

« La crise sanitaire a fait évoluer les critères des acheteurs »

Karine Karas et Katia Moriceau, collaboratrices associées de l’agence Aprim

Comment expliquez-vous l’engouement actuel pour les secteurs situés aux alentours de Thionville ?

C’est d’abord une question de prix. Les villages autour de la ville proposent bien souvent des prix de l’immobilier moins élevés que Thionville. Par ailleurs, les acheteurs ont aujourd’hui un besoin d’extérieur plus fort qu’avant la crise sanitaire. Or, de ce point de vue, le centre-ville arrive à saturation. Acheter une maison avec jardin est devenu très difficile. Les communes aux alentours offrent plus d’opportunités. Les biens proposés sont également souvent plus spacieux avec de grands extérieurs.

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Karine Karas et Katia Moriceau
Collaboratrices associées
Agence Aprim
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