Après une stagnation du marché durant le premier, puis le deuxième confinement, le marché autour de Bordeaux a fait preuve d’un très fort dynamisme depuis le début d’année.

Les prix de l’immobilier dans la région ont fortement augmenté en 2018 et 2019 avec l’arrivée de la LGV et l’engouement pour la ville de Bordeaux. Le marché s’est apaisé en 2020. Avec la crise sanitaire, nous pensions que les prix allaient baisser, finalement ils se maintiennent pour les maisons avec jardin, en particulier les biens en pierre. En revanche, nous pouvons constater une baisse de la demande pour les appartements (sans extérieurs), avec des délais de vente plus longs et donc des prix qui baissent. 

La demande immobilière porte principalement sur de la résidence principale, mais nous avons aussi affaire à des investisseurs. D’ordinaire, notre clientèle est essentiellement locale mais, depuis les périodes de confinements, nous recevons de nombreux clients des régions avoisinantes, y compris de la capitale.

Les acquéreurs souhaitent être près de Bordeaux. La proche couronne bordelaise offre des prix plus abordables que dans Bordeaux intra-muros et il est possible d’y trouver des logements plus spacieux.

La présence d’un espace extérieur et d’une pièce supplémentaire pour télétravailler sont devenus deux critères incontournables depuis le début de la crise sanitaire.

Sur la rive gauche, la demande immobilière est forte sur des communes telles que Le Bouscat, Mérignac, Pessac et Villenave-d’Ornon. Ces villes ont l’avantage d’être bien desservies par le tramway avec un accès direct à Bordeaux centre.

Il y a tout lieu d’être confiant, le marché devrait rester dynamique. La demande est constante, la qualité de vie à Bordeaux et ses environs est attractive. Quant aux prix, je pense plus à une stagnation qu’à une augmentation au moins pour les biens bénéficiant d’un extérieur.