La crise sanitaire a eu un effet stimulant sur le marché immobilier du secteur. Cela a poussé de nombreuses personnes à démarrer un nouveau projet de vie, plus proche de la nature, et cela a profité à l’immobilier local.

Tout à fait : dans ce contexte compliqué, le marché fait de la résistance et il demeure très dynamique. Il y a un réel désir chez nos clients de s’installer hors des centres, qui plébiscitent le bien vivre à la campagne. Nous assistons également à un retour de la demande de résidences secondaires. La seule problématique que nous rencontrons est la raréfaction de l’offre. Les vendeurs diffèrent actuellement leur projet de vente.

Tous les villages situés dans un rayon de 30 à 40 km de Marseille offrant un environnement agréable avec des structures d’accueil organisées sont plébiscités par les acquéreurs. C’est le cas d’Aubagne, de Cuges-les-Pins où l’agence est installée, mais également de Gémenos, Auriol ou Roquefort-la-Bédoule.

Il est difficile de donner un délai moyen. Si le bien proposé à la vente correspond au prix du marché, il trouve preneur très rapidement. À défaut, il faudra plus de temps pour vendre.

Depuis le déconfinement du mois de mai, la demande locative est importante, principalement sur les biens avec extérieur. Néanmoins, le stock de biens s’épuise en ce moment, car le turn-over sur le marché locatif est faible.

Nous sommes optimistes et confiants pour l’année en cours, car la demande dans notre secteur est active. L’assouplissement des conditions d’accès au crédit immobilier pour les particuliers favorise les transactions. Pour autant, il ne faut pas ignorer que les conditions économiques et sociales que nous vivons peuvent engendrer une baisse des transactions.