Pour commencer, l’entrée dans une SCPI, c’est-à-dire le fait de prendre des parts au sein de la société, peut engendrer des frais de souscription. Ces frais sont prélevés par la SCPI au moment de souscrire les parts, et sont destinés à couvrir les coûts liés à la mise en place de la SCPI, tels que les frais juridiques et administratifs, les coûts liés à la recherche et à l’acquisition de biens immobiliers, ainsi que les coûts liés à la commercialisation de la SCPI.

Le montant varie d’une société à l’autre et peut représenter un pourcentage du montant investi ou un montant fixe. En général, il faut prévoir entre 8 et 12 % du montant investi, et ce montant est prélevé une seule fois, et non pas de façon récurrente.

Notez cependant qu’il existe des SCPI sans frais de souscription, qui sont de plus en plus prisées car elles sont plus avantageuses pour les investisseurs.

Les frais de gestion varient également d’une SCPI à l’autre en fonction de la société de gestion qui intervient et des politiques de frais de la société. Les frais de gestion peuvent comprendre différents éléments, comme :

• Les frais d’acquisition des biens immobiliers qui constituent le portefeuille de la SCPI ;
• Les frais de gestion courante comme la gestion locative, la comptabilité, la fiscalité, etc ;
• Les frais de commercialisation, c’est-à-dire ceux qui sont liés à la publicité, la prospection ;
• Les frais de cession des parts de la SCPI.

La SCPI se constitue un portefeuille de plusieurs biens immobiliers variés. Ces biens sont acquis au fil du temps et peuvent également être revendus, pour envisager ou non d’autres investissements dans d'autres programmes, etc.

Les frais de transaction sont associés aux opérations d’achat et de revente de biens immobilier détenus par la SCPI, et ces opérations peuvent donner lieu à des frais de transaction.

Ces frais de transaction, de commission d’acquisition, ou de cessions des actifs immobiliers, sont ainsi prélevés à chaque achat ou cession de biens, et permettent de rémunérer la société de gestion qui a travaillé sur ces opérations.

Les frais de cession interviennent généralement au moment où un investisseur souhaite céder les parts qu’il détient au sein de la SCPI. Dans ce cas de figure, on relève d’abord les frais de cession qui sont souvent calculés en pourcentage de la valeur de la transaction, et ce pourcentage peut varier selon la société de gestion, le type de SCPI, le mode de cession, etc.

Et puis, on retrouve également des frais annexes qui sont liés à la cession, mais indirectement. Il s’agit par exemple de frais de gestion, de frais d’expertise, des frais de mutation, etc.

Les frais divers et variés associés à la SCPI peuvent peser sur le rendement final, c’est la raison pour laquelle il faut bien vérifier le montant de ces frais en amont.

Mais une nouvelle tendance a émergé : celle des SCPI sans frais d’entrée, ce qui implique un coût moindre lors de la souscription de parts. Soyez cependant vigilant, et veillez à ce que l’absence de frais d’entrée ne se répercute pas sur les frais de gestion qui peuvent s’avérer plus élevés pour compenser. De plus, il faut savoir que les frais d’entrée incitent les investisseurs à demeurer un minimum de temps au sein de la SCPI et à envisager cet investissement sur le long terme, ce qui est un gage de solidité pour la société. Car un nombre trop élevé de demandes de retrait peut entraîner des problèmes de liquidités par la suite. Enfin, l’absence de frais d’entrée peut être également associé à des conditions de sortie trop strictes, ce qui n’avantagera pas l’investisseur.